(BFI) – A la veille des fêtes de fin d’année, l’on observe une disponibilité optimale des denrées et une stabilité globale des prix dans différents espaces marchands de la capitale.
Poulet
Au marché de Mokolo, ce lundi 7 décembre 2020, Apollinaire Wandji, vendeur de volailles est installé devant son comptoir de fortune avec des poulets de toutes tailles. Avec 2500 F, le client peut avoir une volaille pesant 2 kg. Les prix de ces poulets de chair vont jusqu’à 5000 F. L’on note une affluence de clients venus se ravitailler. C’est le même constat au marché du Mfoundi où l’on constate une abondance de poulets de chair et de pondeuses. Le prix de ces dernières varie entre 2500 F et 4000 F. Les vendeurs assurent qu’il n’y aura pas de rupture de stock ni spécialement d’augmentation.
Poisson
Le prix du poisson au marché du Mfoundi varie en fonction de la variété ainsi que sa grosseur. On y trouve les poissons habituels : maquereaux, bars (frais), sole, entre autres. La sole par exemple se vend à 5000 F le kg, le bar frais s’arrache à 3300 F le kg, la liche à 1300 F le kg. L’on peut également trouver des gambas à 8000 F le kg. Le petit capitaine importé se vend à 1900F/kg. Quant au machoiron du Wouri, le kilo est proposé à 2400 F. « Nous avons un grand stock de poissons. Il n’y aura pas de rupture pendant cette période des fêtes et même après », déclare Duplexe Kamga, propriétaire d’une poissonnerie.
Féculents
Les prix des féculents sont presque identiques dans les marchés de Yaoundé. Un tas de trois ou quatre tubercules d’ignames coûte 5000 F, un seau de 10 litres de pommes de terre se vend à 6500 F. Cependant, il est à relever que le prix de ces féculents a augmenté ces derniers mois. « Nous achetions un filet de 50 kg d’ignames à 30 000F, aujourd’hui la même quantité se vend à 50 000F », explique Paul Namou, commerçant. Pour ce qui est de la banane plantain « le prix dépend de la quantité et de la quantité du régime en question », affirme Bernadette M. La vendeuse indique par ailleurs que le Mbam-et- Kim et la région de l’Est sont les principales sources de ravitaillement.
Riz
Selon Saliou Bouba, vendeur, plusieurs types de riz se vendent sur le marché camerounais : riz du 25% de brisures de 25 kg vendu est à 9000 F et le 50 kg est à 17500 F. Le riz 5% de brisures (propre) de 25 kg est proposé à 11000 F et celui de 50 kg est à 20500 F. D’autres types conditionnés sous certaines marques sont vendus entre 13500 et 22500 F selon la contenance. « 90% de riz vendu sur le marché camerounais est importé, voilà pourquoi le prix reste toujours élevés malgré les efforts du ministère du commerce », affirme Jean Paul Louabé. D’ailleurs le riz produit localement tel que celui de Yagoua ou Tonga est introuvable dans ces espaces marchands. Viande
Le prix du kilogramme de bœuf reste le même dans les marchés. Sans os, il est vendu à 2800 F et, avec os à 2300 F, le jarret se vend à 2000 F le kg et les émincés à 3000 F le kilogramme. Pour Saliou Mboussa., boucher au marché du Mfoundi, « la boucherie est un secteur assez stable. Nous n’aurons pas besoin d’importer la viande. Bien au contraire, le Cameroun est capable de ravitailler tous les pays de la zone Cemac », déclare-t-il. C’est donc dire que les populations de Yaoundé pourront s’alimenter sans soucis pendant cette période.
Elise Nguélé