(BFI) – La problématique de l’éducation de qualité en vue d’améliorer le rendement scolaire et renforcer la performance du système éducatif implique des approches novatrices pour résoudre les problèmes qui minent ce secteur. Ces réformes, nécessaires pour construire un système éducatif solide et pérenne permettront non seulement de satisfaire les besoins des apprenants et des enseignants, mais aussi de la communauté éducative.
Réussir une telle approche sous-tend également une modernisation des infrastructures scolaires qui favorise un accès équitable aux programmes d’alphabétisation. Des défis qui peuvent être relevés par l’implication de tous les acteurs concernés.
Compte tenu de l’ampleur des obstacles à surmonter, la modernisation des espaces d’alphabétisation exige des efforts supplémentaires à consentir afin que le sous-secteur de l’éducation joue pleinement son rôle dans l’éducation des apprenants. Dans ce cadre, l’organisation des états généraux par le haut-commissariat à la formation et de l’alphabétisation vient à point nommé.
Ces consultations sont aussi l’occasion de recueillir les avis des communautés éducatives et des parties prenantes pour mieux appréhender la réalité en termes quantitatif et qualitatif. Il s’agit pour les pouvoirs publics, les organisations de la société civile et les partenaires de faire une autopsie de ce secteur.
Le but est clair et ambitieux : d’aider le Congo à atteindre le quatrième objectif de développement des Nations unies qui appelle à assurer l’accès de tous à une éducation sur un pied d’égalité, et donner à tous les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.
Placide Onguéné