(BFI) – Dans le cadre du suivi du chantier de construction de l’usine de pied du barrage hydroélectrique de Lom-Pangar, le directeur général d’Electricity Development Corporation (EDC), Théodore Nsangou, est descendu sur le terrain le mardi 16 mars dernier.
Sur le site d’où va émerger l’infrastructure destinée à produire 30 MW d’énergie électrique, les bétonneuses se succèdent pour déverser leur contenu, après les travaux de ferraillage et de coffrage. « Nous avons vu que la conduite forcée numéro 1 a déjà été bétonnée. Dans deux semaines, on va attaquer les conduites deux, trois et quatre. En même temps, on bétonne les murs de soutènement », précise Théodore Nsangou. Le DG d’EDC compte bien tenir les délais annoncés, à savoir que, d’ici la fin décembre 2021 et la fin du premier trimestre 2022, l’usine soit opérationnelle. « Pour l’usine, l’estimation des travaux est autour de 45%. Lorsqu’on ajoute les aspects concernant la ligne de transport, le taux baisse un peu car beaucoup d’équipements fabriqués à l’extérieur et déjà acheminés au Cameroun, sont encore en train d’être dédouanés », a indiqué le Directeur Général d’EDC.
Quant à la ligne de transport haute tension Lom-Pangar- Bertoua, elle devrait être livrée entre novembre et décembre 2021. Afin de tenir tous ces délais, le top management d’EDC espère que le contexte sanitaire, lié à la pandémie de covid-19, ne gêne pas l’évolution du chantier. « Nous espérons que nous n’aurons pas d’autres surprises en raison du Covid-19. Pour le moment, nous avons contourné la première vague. Lorsqu’elle est arrivée, nous avons changé notre stratégie, en mettant l’accent sur le génie civil au détriment de la fabrication de certains équipements », explique Théodoe Nsangou. Avant d’ajouter qu’au moment où la deuxième vague veut arriver, certains équipements ont déjà embarqué et sont déjà sur le bateau. « Il est clair que s’il y a une vague importante en Chine dans les usines, cela peut impacter la fabrication. Mais nous avons quand même un plan B dans ce cas, pour que les équipements puissent être acheminés », soutient le maître d’ouvrage.
Pour mémoire, une fois opérationnelle, l’usine de pied du barrage hydroélectrique de Lom-Pangar devrait contribuer à améliorer l’offre en énergie électrique pour les populations, notamment dans la région de l’Est.
Rémy Ngassana