(BFI) – La filiale au Cameroun de l’enseigne de grande distribution Carrefour prévoit l’ouverture prochaine de nouveaux magasins. Une expansion qui s’affiche comme une opportunité pour les fournisseurs et producteurs locaux qui font 70% du chiffre d’affaires de l’entreprise.
La filiale au Cameroun de l’enseigne de grande distribution français Carrefour a annoncé de nouveaux développements qui se présentent comme des opportunités pour des fournisseurs et producteurs locaux.
Luc Demez, directeur général de cette structure, a indiqué que de nouveaux magasins seront prochainement ouverts, notamment un dans l’hypermarché qui commencera ses activités à Douala (capitale économique) et un autre au centre-ville de Yaoundé (capitale politique) avant fin 2021.
Le principe adopté par Carrefour est de se faire approvisionner au maximum par des fournisseurs locaux. « Notre ambition est d’offrir à nos clients camerounais ce qu’ils trouvent sur leurs marchés. Nous travaillons pour cela avec des fournisseurs locaux qui garantissent la majorité de l’approvisionnement avec les produits que nous proposons », a-t-il confié lors d’une entrevue.
L’ouverture prochaine de deux autres points de distribution devrait ainsi s’accompagner de nouveaux besoins en termes d’approvisionnement et constituerait ainsi une opportunité pour la chaîne de valeur de fournisseurs et producteurs de produits de consommation présente au Cameroun. L’entreprise compte aujourd’hui à peu près un demi-millier de fournisseurs qui lui apportent soit des produits locaux, soit des produits importés, et qui sont très demandés sur les marchés.
L’expansion de Carrefour comme celle des autres enseignes de la grande distribution au Cameroun se présente comme une opportunité pour les fournisseurs et producteurs locaux. Avec la classe moyenne qui s’est développée récemment, il y a selon plusieurs observateurs, une demande pour des cadres d’achats beaucoup plus structurés que les marchés traditionnels.
Les grandes enseignes internationales ont apporté l’exigence de qualité et l’encadrement nécessaire pour développer un secteur qui pourrait à terme transformer la manière de faire l’agriculture et l’élevage dans le pays. On passe ainsi progressivement d’un mode de production de subsistance vers un mode de marché.
Christian Trésor Adong Baliaba