(BFI) – L’assureur Axa poursuit sa solide année au Nigeria. Son bénéfice net des 9 premiers mois de 2020 a plus que doublé. Une solide performance de son segment service d’assurance maladie et d’autres facteurs expliquent ce résultat.
Pour les 9 premiers mois de l’année 2020, le bénéfice net consolidé d’Axa Mansard, filiale au Nigeria du groupe d’assurance français Axa, a été de 5,67 milliards de nairas (14,3 millions $). Cette performance est en hausse de 170% comparée à celle de la même période en 2019. Elle marque aussi une solide résilience de l’assureur, malgré la covid-19.
En amont de cette performance, on retrouve des primes brutes payées par la clientèle. A 39,4 milliards de nairas, elles sont en hausse comparées à celles de la même période en 2019. Dans le détail, le segment assurance non-vie a connu un repli des primes encaissées.
Dans le même temps, les primes liées aux services de maintenance de santé se sont accrues de 3 milliards de nairas. Ce domaine est d’autant plus rentable qu’il coûte peu cher en termes de frais de réassurance. On note parallèlement que les dépenses pour réparer les sinistres dans le secteur de la santé sont les plus importantes et ont même augmenté à 8,5 milliards de nairas (7,5 milliards de nairas en 2019). Toutefois, les réparations de sinistres sur le segment de l’assurance non-vie ont atteint 3,7 milliards de nairas. A fin septembre 2019, ces dépenses étaient de seulement 294,15 millions de nairas.
Axa Mansard a aussi tiré profit de la vente de sa filiale en charge de la gestion des fonds de pension. L’acquéreur, Estacia Limited, une filiale du groupe Verod Capital a accepté de payer 3 milliards de nairas. Cela a compensé les pertes dégagées sur d’autres cessions d’actifs durant la même période.
L’assureur peut aussi limiter ses pertes parce qu’il n’a pas encore adopté le standard IFRS 9 sur le reporting des risques d’investissement et de placement. L’assureur comptait en effet pour 28 milliards de nairas d’actifs sous gestion. Il cumulait aussi 10 milliards de nairas de primes en attente de paiement.