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Vers la mise en place d’une zone franche au Port de Kribi pour faciliter l’installation des investisseurs

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(BFI) – Dans son bulletin d’informations du 7 janvier, le directeur général (DG) du Port autonome de Kribi (PAK), Patrice Melom (photo), révèle qu’il cherche à obtenir le statut de « zone franche ».

« Il faut déjà comprendre qu’une zone logistique et industrielle c’est de l’aménagement pour l’installation des opérateurs. La zone franche ou zone économique va être un statut qu’on donne à cette zone logistique. Le PAK travaille effectivement avec le gouvernement pour obtenir ce statut, en même temps que nous recherchons des financements pour l’aménagement physique de la zone », déclare Patrice Melom.

Selon lui, l’idée est de faire en sorte que les investisseurs qui souhaitent s’installer dans la zone portuaire de la cité balnéaire du sud du Cameroun trouvent des facilités conséquentes. « Le marché camerounais est manifestement attractif, mais il reste encore des facilités et divers abattements fiscaux pour booster les installations », indique le DG.

Selon le Centre d’analyses et de recherche sur les politiques économiques et sociales (Camercap), think tank apparenté au gouvernement camerounais, « les ports du Cameroun, en particulier celui de Kribi, n’échapperont pas à la forte concurrence » des ports de la Côte ouest-africaine (COA) : Dakar, Lomé, Cotonou, Abidjan, Lagos Apapa, etc. « Il est question de savoir qui, sur la Côte ouest-africaine, sera le port d’éclatement, c’est-à-dire le port dans lequel des conteneurs acheminés par des navires principaux repartent vers d’autres ports après avoir été chargés sur des navires collecteurs », explique le think tank.

La même source ajoute que, compte tenu de la proximité entre les différentes places portuaires de la COA, le port qui s’érigera en hub régional obligera les autres à jouer les rôles secondaires à tel point que certains supporteront des coûts comparables à ceux supportés par les pays enclavés.

Pour le Camercap, le port de Kribi s’illustre au milieu des autres ports en raison de son linéaire de quai largement supérieur. Car, grâce à son tirant d’eau de 16,1 m (au-delà de la norme des 14,5 m), le port de Kribi offre la possibilité aux plus grands navires d’accoster relativement à plusieurs ports de la sous-région.

Cependant, indique le think tank, conscient que d’autres conditions participent à la compétitivité d’une place portuaire, le port camerounais gagnerait à multiplier ses zones de desserte à l’intérieur du continent.

Rédaction
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