(BFI) – Pour relever les défis économiques de l’heure, le partenariat public-privé constitue, aux yeux du gouvernement congolais, un modèle tout à fait adapté au développement de plusieurs secteurs. L’agriculture, le tourisme, l’économie numérique, le développement industriel, les zones économiques spéciales et la promotion immobilière ont ainsi été identifiés comme étant susceptibles d’attirer les capitaux étrangers.
La tenue à Brazzaville du forum lié à cette problématique témoigne de l’intérêt des pouvoirs publics à privilégier ce mode de financement innovant pour mieux valoriser le potentiel national et poser les bases de l’industrialisation. L’ambition étant de taille, atteindre cet objectif appelle à relever certains défis pour garantir les investissements privés et favoriser l’attractivité de la destination Congo.
En effet, si l’assainissement du climat des affaires a longtemps été considéré comme un obstacle par les potentiels investisseurs, la lutte contre la corruption et la parafiscalité méritent également une attention particulière si l’on veut créer un environnement propice à l’émergence du partenariat public-privé.
Autre sujet stratégique, l’augmentation de l’offre en énergie électrique, indispensable au fonctionnement des unités de production, reste une bataille indispensable. Le cas de la zone industrielle et commerciale de Maloukou faisant école, la construction future du barrage de Sounda et bien d’autres à travers le pays s’avère une solution pour espérer booster l’industrialisation.