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M. Mahaman Laouan GAYA, SG de l’APPO – « Développer le tissu socio-économique local et promouvoir les compétences locales »

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(BFI) – Le développement de l’industrie des hydrocarbures dans n’importe quel pays africain suppose la montée en puissance des compétences locales et aussi des compagnies africaines à grande expérience. Il convient de concrétiser par des initiatives concrètes le concept de contenu local. C’est la conviction de M. Mahaman Laouan GAYA, Secrétaire Général de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO).

Monsieur Secrétaire Général, comment définissez-vous le Contenu Local dans le contexte africain ?

Je tiens d’abord à préciser qu’en dépit du fait que le ‘’Contenu Local’’ soit une notion abondamment étudiée, il n’en existe pas une définition unanimement acceptée. Aussi, le terme ‘’Local’’, tel qu’il est généralement admis peut paraître quelque peu vague….le ‘’Contenu Local’’ ne doit pas se limiter aux seules localités où sont exploitées les industries extractives. On peut à la limite parler de ‘’Contenu Communautaire’’, quand ce sont les communautés riveraines, proches des installations, des activités extractives, qui sont concernées. Malgré les multiples définitions qui lui sont données, l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO) définit le ‘’Contenu Local’’ comme étant la maîtrise locale et progressive de tous les intrants du secteur pétrolier et gazier, à travers le développement des ressources humaines, des capacités des entreprises locales et le transfert de technologie, ainsi que la création de liens entre celui-ci et l’économie nationale d’un pays, sur la base de critères précis et d’une programmation graduelle visant à atteindre un taux chiffré à une échéance précise.

Autrement dit, c’est le développement du tissu socio-économique local et la promotion des compétences locales en les faisant participer aux activités directes et indirectes des secteurs des industries extractives (hydrocarbures, mines, etc…). Ce sont donc les retombées directes et indirectes dans les économies locales, nationales et régionales attendues de ces activités, en plus du paiement des taxes, des impôts et des revenus ou royalties perçus par les Etats hôtes. Ce concept doit être progressif et revêtir aussi des aspects nationaux, régionaux et même continental africain s’il le faut. La Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) dont nous clamons tant, doit fortement prôner le ‘’Contenu Local’’ ou pour être plus précis le ‘’Contenu Continental’’. Il y a en Afrique des compagnies pétrolières nationales qui aujourd’hui, n’ont rien à envier à leurs homologues occidentales tant du point de vue des capacités financières, que de l’expérience et compétence techniques sur toute la chaîne de valeur de l’industrie pétrolière. Ces compagnies africaines ont d’ailleurs des coûts d’exploitation beaucoup moins chers et sont plus enclines à partager les informations les plus confidentielles sur les ressources et réserves en hydrocarbures avec les pays frères africains.

Nous n’avons donc pas l’obligation de ‘’solliciter’’ les compétences de sociétés étrangères pour une plus grande valeur ajoutée sur nos économies nationales. Dans le contexte africain, en lieu et place d’une définition, on pourrait dire que la finalité du ‘’Contenu Local’’, c’est la réduction de la pauvreté́, la promotion de la quiétude sociale, la lutte contre le chômage et le sous-emploi, l’augmentation des connaissances et du niveau de vie locale, le développement d’une industrie locale, la réduction des inégalités, un meilleur partage des retombées économiques, etc…. De plus en plus, les populations des régions africaines des sites d’exploitation minière et pétrolière, craignant la malédiction des ressources et la corruption, réclament clarté, transparence et partage équitable des rentes pétrolières et minières.

Nous n’avons donc pas l’obligation de ‘’solliciter’’ les compétences de sociétés étrangères pour une plus grande valeur ajoutée sur nos économies nationales.

Les citoyens ont peur de voir leurs ressources naturelles profiter aux étrangers et à une poignée de dirigeants politiques plutôt qu’aux nationaux et aux générations futures. Il est courant de voir qu’au-delà des revendications et manifestations passives, certaines populations frustrées se voient contraintes de prendre les armes avec des sabotages et destructions des installations des sociétés opératrices. Nos Etats doivent s’approprier ce concept qui doit être perçu comme une somme d’activités transversales intégrées à tous les secteurs socioéconomiques d’une nation.

En tant que Secrétaire Général de l’PPO et expert sur les questions pétrolières, Comment se présente actuellement la situation du Contenu Local dans les activités pétrolières en Afrique ?

De manière générale, les politiques de ‘’Contenu Local’’ dans les pays africains n’ont pas été à la hauteur des attentes des autorités politiques et des populations. Depuis les années 1950, début de l’exploitation pétrolière en Afrique, elle n’a jamais eu d’impacts significatifs sur les communautés locales, du fait de l’appropriation par les multinationales de la quasi-totalité des activités sur toute la chaîne de valeurs de cette industrie. Il en découle donc que cette activité génère plus de valeur ajoutée et crée plus d’emplois à l’extérieur que sur le Continent.

Par ailleurs, le ‘’Contenu Local’’ en Afrique reste globalement inférieur à 20%, contre 70% au Brésil et en Malaisie, 50% en Norvège. Il en découle qu’il est le plus bas du monde et qu’il faille donc l’accroître à un niveau qui permettrait aux pays producteurs de ne plus assister en spectateurs à l’exploitation de leurs ressources pétrolières et gazières. Certes, le ‘’Contenu Local’’ est une notion quelque peu récente, et ce ne sont pas tous les pays africains qui ont saisi l’intérêt de sa promotion et de sa mise en œuvre ; et c’est en partie pour cette raison que son démarrage n’a pas été uniforme à tous ces pays. Cette situation insatisfaisante s’explique aussi par le fait que la majorité des Etats ont davantage mis l’accent sur l’adoption de règles contractuelles et ou légales relatives au ‘’Contenu Local’’.

Par ailleurs, les causes de la faiblesse du ‘’Contenu Local’’ en Afrique s’expliquent par la faiblesse du tissu industriel national pour absorber toutes les activités, la technicité des activités réalisées, le climat des affaires peu favorable à la création et au développement des entreprises locales, la méconnaissance des normes de Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement (QHSE) par certaines entreprises locales, l’inadaptation des compétences techniques et en gestion de certaines entreprises locales (administration, organisation, structure financière, capitalisation), le manque d’information de plusieurs entreprises locales sur les procédures d’achat de biens et de services,… Déjà, l’APPO a fait le triste constat que dans la plupart des pays africains, malgré les recettes importantes qu’elle génère, l’industrie pétrolière n’a jamais produit d’impacts significatifs sur les populations des pays et sur les communautés locales.

l’APPO a fait le triste constat que dans la plupart des pays africains, malgré les recettes importantes qu’elle génère, l’industrie pétrolière n’a jamais produit d’impacts significatifs sur les populations des pays et sur les communautés locales.

En Afrique l’effet multiplicateur et les effets d’entraînement induits par cette activité ne s’exercent jamais là où a lieu les opérations pétrolières (recherche, exploitation, raffinage,…), du fait de l’importation de la quasitotalité des consommations intermédiaires (biens et services) et de la main-d’œuvre qualifiée à partir des pays d’origine des sociétés opératrices. Toutefois, en dépit des divers obstacles rencontrés, le démarrage du ‘’Contenu Local’’ a néanmoins produit quelques résultats en matière de renforcement des capacités du personnel et de construction des infrastructures sociales, ainsi que de l’émergence d’un entreprenariat local dans certains pays tels que l’Angola, le Nigeria…Ces deux pays ont quelque peu pris de l’avance quant à l’élaboration de textes législatifs et la mise en place de structures institutionnelles sur le ‘’Contenu Local’’. En Angola, les lois de 2010-2013 prescrivent, l’attribution de tout marché aux sociétés étrangères sur approbation du Ministère du Pétrole et l’attribution des marchés aux sociétés angolaises si leurs offres ne sont supérieures que de 10%, par rapport à celles des sociétés étrangères. Au Nigeria, par contre, la loi ‘’Local Content’’ de 2010 accorde la priorité aux sociétés nigérianes dans l’octroi des périmètres et des licences d’exploration et d’enlèvement du pétrole et du gaz ; elle accorde aussi la priorité aux sociétés nigérianes en matière d’embauche des nationaux et l’exécution des contrats. Elle spécifie par ailleurs le niveau minimum du ‘’Contenu Local’’ à atteindre. Compte tenu du timide engouement qu’il a suscité aux premières heures de sa mise en œuvre dans les autres pays africains, le ‘’Contenu Local’’ n’a pas fait l’objet, pour la plupart, d’un cadre juridique et opérationnel bien organisé.

Le cadre institutionnel et législatif étant lacunaire, il s’ensuit que la formation et l’emploi des ressortissants locaux étaient laissés soit à la discrétion des compagnies pétrolières étrangères, soit régies par de superficielles clauses contractuelles. Dans le même ordre d’idées, il y a une absence généralisée de dispositif en faveur des fournisseurs locaux, en dépit de l’adjudication volontaire de quelques contrats ne nécessitant de grande compétence technologique. Bien plus, les imperfections de la gouvernance de la rente pétrolière contribuent à altérer l’efficience des politiques de ‘’Contenu Local’’, l’affectation des revenus étant une question cruciale sur l’obtention de résultats positifs, aussi bien pour le renforcement des capacités que pour le retard technologique. Au Sénégal où l’exploitation pétrolière n’a pas encore commencé, le gouvernement a anticipé en adoptant en Conseil des Ministres, un projet de loi relatif au ’’Contenu Local’’ dans le secteur des hydrocarbures.

Par ailleurs, il est à saluer le niveau des débats en cours sur la gouvernance (future !) de la rente pétrolière dans ce pays. Une certitude, le citoyen sénégalais s’est déjà pleinement impliqué dans la gestion de cette ressource épuisable, très stratégique et hautement capitalistique. Espérons bien que ce pays ne connaitra jamais ‘’le paradoxe des ressources’’ ou ‘’le syndrome hollandais’’ ; étiquettes très souvent collées à tort ou à raison aux pays africains n’ayant pas réussi à traduire en développement et en bien-être de leurs populations l’exploitation de leurs ressources pétrolières.  Aujourd’hui, plus qu’hier, le développement de l’industrie des hydrocarbures dans n’importe quel pays africain suppose la montée en puissance des compétences locales et aussi des compagnies africaines à grande expérience (NNPC du Nigéria, Sonatrach d’Algérie, Sonangol d’Angola, etc.,…).

Quelle est la place de l’APPO dans la stratégie de promotion du Contenu Local en Afrique ?

Comme j’y fais allusion dans la question précédente, dans la plupart des pays africains, malgré les recettes considérables qu’elle génère, l’industrie pétrolière ne produit pas d’impacts significatifs sur les communautés locales, du fait de l’importation de la quasi-totalité des consommations intermédiaires (biens et services). Le ’’Contenu Local’’ préoccupe de plus en plus les Pays Membres de l’APPO, soucieux de la lutte contre le chômage et le désœuvrement des jeunes, de promouvoir les PME-PMI locales, d’augmenter la part des dépenses à réaliser localement, dans le cadre des activités pétrolières. En effet, à quelques exceptions près, en Afrique, cette part reste encore très faible comparée au reste du monde dans le secteur. La grande majorité des équipements pétroliers et même des consommables utilisés dans l’industrie en Afrique sont fabriqués à l’étranger, les services à forte valeur ajoutée sont fournis localement par des sociétés étrangères, etc. L’APPO a estimé que cet état de fait ne peut plus continuer et qu’il faille trouver des mécanismes tendant à inverser progressivement cette tendance, pour enfin particulièrement dans les législations pétrolières. Il s’agira pour les pays africains producteurs de pétrole de relever le défi de la gestion et du partage équitable de la rente pétrolière, de faire de cette ressource le pilier du développement et de la diversification économique. Nous devons à tout prix éviter que la population soit marginalisée de la croissance, que les autres activités soient bloquées ou que l’élitisme et le clientélisme alimentent le fléau de la corruption à grande échelle. L’enjeu stratégique consiste à trouver la voie d’une croissance inclusive qui profite à l’économie nationale, et surtout aux populations…C’est cela la préoccupation de l’APPO.

Nous devons à tout prix éviter que la population soit marginalisée de la croissance, que les autres activités soient bloquées ou que l’élitisme et le clientélisme alimentent le fléau de la corruption à grande échelle.

Comment expliquez-vous le paradoxe africain d’abondance de pétrole brut, mais très souvent en pénurie de produits pétroliers ?

Votre question soulève le sempiternel problème de la sécurité des approvisionnements énergétiques en Afrique ; particulièrement l’électricité et les produits pétroliers. Vous et moi souffrons quotidiennement les affres des intempestives coupures d’électricité et les récurrentes pénuries d’essence dans les stations-services. En fait, ce n’est pas le seul secteur pétrolier qui en pâtit. La situation énergétique globale de l’Afrique est rigoureusement le reflet de son très faible niveau de développement économique et social.

Le déficit énergétique criard que vivent les pays africains ne reflète nullement la rareté des ressources énergétiques, puisque l’Afrique dispose à l’état virtuel d’un potentiel considérable en énergies fossiles (hydrocarbures, uranium) et renouvelables (solaire, éolien, hydraulique, géothermie, biomasse…et même déchets urbains). Les ressources énergétiques naturelles du continent lui offrent une chance unique de favoriser son développement humain et économique. Cependant, comme vous le dites et nous en avons d’ailleurs fait cas cihaut, l’Afrique souffre du ‘’paradoxe de l’abondance’’, à savoir que l’abondance de ces ressources ne se traduit pas en niveaux équivalents en matière de prospérité et de développement économique et social. En effet, le Continent dispose d’abondantes réserves en hydrocarbures (pétrole brut, gaz naturel et charbon), plus de 20% de réserves mondiales d’uranium (aujourd’hui, l’uranium du Niger permet de fabriquer le combustible nécessaire pour faire carburer près de la moitié des réacteurs nucléaires français. Ils représentent une puissance totale de 63,13 GW ; pendant que le Niger ne totalise pas en ce moment une puissance installée électrique de 0,3 GW !…toutes les sources énergétiques confondues), d’une des plus grandes réserves hydroélectriques exploitables mondiales avec un potentiel de plus de 300 GW et un productible de 1100 Twh (le continent malheureusement n’exploite que 8% de ce potentiel).

Par ailleurs, l’Afrique a 15% de réserves mondiales de géothermie (15 GW), 38% en potentiel éolien (110 GW), plus de 300 jours d’ensoleillement par an (soit 11.000 GW), sans oublier les 40 milliards de m3 de gaz torchés des sites pétroliers annuellement rejetés dans l’atmosphère. Et dire que toute cette manne n’a jamais ou très peu servi à nos populations. C’est en cela justement que ceux qui qualifient notre situation de “paradoxe de l’abondance » n’ont pas tout à fait tort. Avec une population qui dépasse le milliard d’habitants, la consommation d’énergie primaire per capita de l’Afrique reste la plus faible du monde avec 0,63 tep (tonne équivalent pétrole) contre 1,76 tep au niveau mondial (4,31 tep pour l’Europe de l’Ouest, 8,46 tep pour l’Amérique du Nord). Si l’on exclut l’Afrique du Nord et l’Afrique du Sud, ce taux de consommation d’énergie primaire tombe entre 0,3 et 0,4 tep pour le reste du continent (jusqu’à 0,1 tep pour certains pays !…là où souvent les discours politiques ressassent quotidiennement le slogan de ‘’l’émergence économique’’). Les pays véritablement économiquement émergents (Corée du Sud, Singapour, Malaisie,…) ont une consommation d’énergie primaire qui se situe entre 2,5 et 3,5 tep. Il ne fait aucun doute que l’énergie moderne est un puissant vecteur de développement à la fois économique et social, comme l’a d’ailleurs toujours démontré la corrélation entre la consommation énergétique et la croissance du PIB. Alors, je doute fort qu’une économie puisse prétendre se développer à fortiori ‘’émerger’’, avec l’énergie de la biomasse (le bois, le charbon de bois, la paille et les bouses de vaches pour l’essentiel) ou avec une moyenne de consommation énergétique annuelle par habitant aussi ridicule…que 0,2 tep (200 kgep).

La consommation annuelle de pétrole du citoyen africain moyen équivaut à un tiers (1/3) de la consommation individuelle moyenne mondiale et à un vingtième (1/20ème) de la consommation d’un américain moyen. Pire, le bilan énergétique de certains pays africains fait ressortir un taux de consommation de la biomasse (déchets agricoles et forestiers et le bois) de plus de 60% ; le reste étant constitué d’énergies dite modernes (produits pétroliers et électricité). Paradoxalement, les infrastructures de raffinage (quelques 50 raffineries de pétrole dont certaines sont en arrêt) ont des capacités très limitées et fonctionnent avec des coûts élevés vu qu’elles sont relativement anciennes et obsolètes (30 ans de moyenne d’âge). D’où une part importante des besoins de l’Afrique en produits raffinés, importée majoritairement d’Asie et d’Europe…bref, un tableau énergétique sombre qu’il convient absolument ‘’d’éclaircir’’. Mais, la solution à cette situation va au-delà du seul secteur pétrolier, pour concerner la structure de nos systèmes socio-économiques et politiques et leur gouvernance.

Peut-on comprendre que l’essor du continent africain dépende de sa problématique énergétique ?

La sécurité énergétique permet d’établir les conditions de la croissance économique et de la paix sociale, car elle est nécessaire au fonctionnement des économies et plus largement des sociétés. Près de soixante (60) ans après les indépendances, l’énergie apparaît comme un enjeu stratégique majeur du développement de l’Afrique. Il est pourtant reconnu de tous que le sous-sol africain regorge d’abondantes ressources énergétiques fossiles et celles d’origines renouvelables comme je l’ai détaillé ci-haut. Mais le paradoxe, c’est que malgré cette abondance en ressources énergétiques, le niveau de consommation annuelle énergétique du citoyen africain est le plus faible du monde, avec une efficacité énergétique des plus faibles. Aujourd’hui, l’Afrique consomme deux fois plus d’énergie que l’Europe pour produire un (1) dollar de richesse. Un véritable développement économique suppose de l’énergie en grande quantité issue des grands complexes raffinerie-pétrochimie, des grands barrages hydroélectriques ou des centrales nucléaires….et non pas l’énergie du bois de feu.

Si l’Afrique veut connaître une croissance économique durable et éviter de sombrer dans un délabrement économique fatale, elle doit dans les décennies, voire les années à venir, devoir relever les défis énergétiques…essentiels pour sa survie. De manière simplifiée, ces défis consistent, d’une part, à assurer les besoins des africains en une énergie moderne, abondante, à moindre coût, soucieuse des impacts environnementaux et, d’autre part, à veiller à une bonne gouvernance de nos ressources extractives. Répondre à des défis d’une telle ampleur implique une très forte volonté politique, des stratégies énergétiques bien conçues, une coopération internationale, inter-africaine et régionale beaucoup plus significative, la constitution des capacités stratégiques et institutionnelles, la formation de compétences dans le secteur énergétique et la capacité des pays à attirer les investissements privés requis.

Rédaction
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