(BFI) – L’annonce a été faite vendredi 28 mars dernier par le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra), Joseph Le (photo), lors d’une séance de questions orales à l’Assemblée nationale. Le ministre a indiqué avoir reçu « des décrets de révocation émanant des services du Premier ministre et visant un peu plus de 350 agents ».
Selon le membre du gouvernement, « en ajoutant les cas de décès et les départs à la retraite, nous devrions déjà atteindre un peu plus de 6 000 » fonctionnaires révoqués depuis le lancement, en 2018, de l’opération de Comptage physique des personnels de l’État (COPE). « À l’issue de cette opération, nous aurons licencié ou révoqué 8 000 agents publics. À ce jour, nous en sommes à un peu plus de 5 500 », a précisé le ministre.
Joseph Le a également révélé que la nouvelle Application informatique de gestion logique des effectifs et de la solde (Aigles), opérationnelle depuis le 1ᵉʳ janvier, permettra de mieux lutter contre l’absentéisme des agents publics.
Ce système « détecte automatiquement les absences des agents à leur poste et déclenche des mesures disciplinaires conformément à la réglementation en vigueur ». L’application Aigles comprend 14 modules, dont 12 sont déjà opérationnels. Parmi les deux modules restants, figure un système biométrique qui permettra aux fonctionnaires de s’identifier à leur lieu de travail. « Ce dernier module est en cours de finalisation », a indiqué le ministre.
« Aujourd’hui, Aigles permet une gestion plus moderne, plus intégrée et surtout plus performante, garantissant ainsi une administration optimale et plus cohérente des ressources humaines de l’État. Cette innovation est susceptible d’encourager les agents publics à être plus assidus à leur poste de travail », s’est félicité le ministre de la Fonction publique.