(BFI) – De l’inclusion numérique à l’inclusion financière, il n’y a qu’un pas pour Orange qui développe des services bancaires et financiers innovants, fiables, sécurisés et adaptés aux usages de chaque pays. Tour d’horizon de ce secteur en pleine mutation avec Paul de Leusse, Directeur Général Adjoint en charge des Services financiers mobiles d’Orange et Alioune Ndiaye, Directeur Exécutif du Groupe et CEO d’Orange Middle East and Africa.
Pourquoi le groupe Orange s’est-il lancé dans les services financiers mobiles ?
Paul de Leusse : Dans un secteur, les services financiers, qui a peu évolué et où l’innovation reste encore trop souvent réservée à un petit nombre, nous sommes convaincus chez Orange que nous pouvons innover au service du plus grand nombre, en Europe comme en Afrique.
Et ce d’autant plus que les synergies entre les univers télécom et bancaires sont nombreuses : paiement mobile, bénéfices croisés, financements de terminaux, assurance mobiles, distribution en boutique…
Nos clients ne s’y trompent pas en étant toujours plus fidèles à Orange quand ils souscrivent à toute notre gamme d’offres.
Alioune N’Diaye, Directeur Général d’Orange Middle East and Africa
Alioune Ndiaye : Orange s’investit depuis des années en faveur de l’inclusion numérique.
C’est cet engagement qui explique la création de l’offre Orange Money il y a plus de dix ans en Afrique, où une grande partie de la population n’avait pas accès au secteur bancaire.
Aujourd’hui, chacun peut régler ses dépenses courantes, envoyer de l’argent à sa famille ou même recevoir son salaire depuis son mobile. L’Afrique a démontré l’importance, la sécurité et la qualité du paiement mobile.
Un acteur du numérique peut-il être légitime dans le secteur bancaire ?
Alioune Ndiaye : La question ne se pose pas là où Orange est implanté en Afrique. Orange Money permet à plus de 50 millions de personnes exclues du système financier traditionnel d’effectuer des transactions financières de manière instantanée, sécurisée et fiable.
Ces services sont offerts dans plus de 200 000 points de vente sur le continent africain : nos boutiques Orange, des stations-services et des supermarchés partenaires, ainsi qu’un très grand nombre de kiosques de rue et de petits commerces auxquels nous apportons un complément d’activité. Ce succès illustre parfaitement comment le numérique peut améliorer la vie quotidienne de chacun. Gérer un tel réseau de distribution nécessite un vrai savoir-faire.
Nous l’avons acquis en développant un réseau qui compte à ce jour 900 000 revendeurs de recharges téléphoniques.
Paul de Leusse, Directeur Général Adjoint, en charge des Services Financiers Mobiles
Paul de Leusse : Ce sont nos clients qui peuvent se prononcer sur notre légitimité et ils ne s’y sont pas trompés. En France et en Espagne, Orange Bank compte parmi les applis bancaires les mieux notées, ce dont peuvent témoigner nos 600 000 clients. En Afrique, le succès éclatant d’Orange Money, si bien évoqué par Alioune, parle de lui-même.
La légitimité ne se décrète pas, elle se mérite et exige un effort constant.
Quelles sont les différentes étapes de développement dans le domaine de la banque ?
Paul de Leusse : Nos projets sont à la hauteur de notre ambition : en France lancement d’offres affinitaires sur la famille et les professionnels afin d’aller toujours plus vers des offres à valeur, extension de notre gamme vers l’assurance, après l’épargne et le crédit. Les projets ne manquent pas, les équipes sont très motivées et nos clients les attendent !
Et nous avons lancé Orange Bank Africa en juillet 2020 Orange Bank Africa répond aux besoins d’une grande partie de la population, souvent exclue du monde bancaire classique, en lui permettant d’emprunter ou épargner de faibles montants essentiels pour leur quotidien.
Alioune Ndiaye : Tout à fait, nous enrichissons notre offre Orange Money de services complémentaires de prêt et d’épargne grâce à notre licence bancaire. Orange Bank Africa contribuera à l’économie des pays où il est implanté comme le fait Orange Money aujourd’hui.
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