(BFI) – L’Assemblée générale des chargeurs (AGC), tenue récemment à Pointe-Noire, a mis en place les instances de la cinquième mandature, sous la férule du Conseil congolais des chargeurs (CCC). Alphonse Obambi a été promu président, secondé par Roger Ngavouka.
Des réformes ont été apportées, obéissant à la perspective de mieux répondre aux sollicitations des chargeurs et autres usagers de la chaîne de transports multimodale pour les besoins de l’assistance aux chargeurs et de l’encadrement du trafic multimodal au Congo. Interface entre le CCC qui exécute les missions du gouvernement et les chargeurs (importateurs et exportateurs), l’assemblée générale des chargeurs permet, d’une part, de recueillir les orientations du CCC qu’elle doit transmettre aux filières qui la constituent et, de l’autre, recueillir les préoccupations des chargeurs pour les transmettre au CCC.
Des missions nobles et importantes nécessitant désormais des réformes et une redynamisation de l’instance pour être en phase avec la nouvelle donne des transports et de la logistique en Afrique. « Qu’il me plaise de vous rappeler que l’Assemblée générale des chargeurs, qui doit devenir pour les chargeurs et autres usagers de la chaîne de transports multimodale une plateforme cross-docking pour la massification des attentes des chargeurs en vue de l’amélioration et de la réduction du prix du panier de la ménagère, est encore aujourd’hui un organe consultatif suivant le décret n°2007-194 du 23/03/2007 portant ses attributions et composition. Il est encore chargé d’émettre des avis sur les questions liées à l’assistance aux chargeurs, à la simplification et l’assouplissement des formalités administratives en matière de transport, aux consultations et aux négociations avec les armements qui desservent les ports maritimes et fluviaux du Congo, les autorités portuaires, les auxiliaires de transport, ainsi qu’avec les transporteurs routiers, ferroviaires et aériens sur les conditions tarifaires et commerciales, à la réalisation et à la gestion des infrastructures d’appui aux activités des chargeurs en vue de contribuer à la fluidité des ports et de permettre le stockage des marchandises à moindre coût, aux coûts inhérents à l’acheminement des marchandises », a dit Dominique Candide Koumou Boulas, directeur général du CCC, à l’ouverture des travaux.
Ces réformes substantielles qui ont permis de mettre en place les nouvelles instances de l’AGC obéissent à la vision de redynamiser et de repositionner sa stratégie managériale pour devenir véritablement un organe qui doit œuvrer et se battre aux côtés du CCC dans l’assistance aux chargeurs et l’encadrement du trafic multimodal, a ajouté Dominique Candide Koumou Boulas. « Avec la mise en place du nouveau bureau, nous venons de réaliser le rêve de voir l’AGC se repositionner avec efficacité et être compétitive à l’orée de l’avènement de la Zlécaf, mais aussi et surtout pour permettre aux chargeurs la maîtrise des pratiques du commerce international. Les chargeurs, on ne le dira jamais assez, ont besoin d’être formés et informés pour être plus compétitifs sur les pratiques du booking, les techniques d’achat à l’international (les Incoterms 2020 et les crédits documentaires) », a-t -il renchéri.
Regroupant les acteurs importants de la chaîne de la logistique (importateurs, exportateurs), tous les auxiliaires des transports maritimes routiers, fluviaux et aériens, l’AGC a des missions nobles, lourdes, importantes, a reconnu Alphonse Obambi, prenant ses fonctions en remplacement de Jean-Pierre Ngoma Makosso. « Nous allons travailler avec la direction générale du Conseil congolais des chargeurs pour que nous puissions nous approprier ses orientations. La tâche revient non seulement au bureau mais aussi à toutes les filières de l’AGC et aussi aux auxiliaires des transports qui constituent des plateformes importantes pour les réflexions, l’assemblage d’idées pour aller véritablement vers la pérennisation de l’AGC. Il faudrait qu’il y ait des réformes dans notre manière de faire, dans notre manière de gérer au quotidien ce qui est important. Il faut donc mutualiser les efforts, les intelligences et les centres de réflexion », s’est exprimé Alphonse Obambi.