AccueilSecteursEconomieLe Cameroun veut améliorer ses pratiques dans les industries extractives

Le Cameroun veut améliorer ses pratiques dans les industries extractives

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Mieux connaître les normes de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (Itie) bien plus, maîtriser la technique de remplissage des formulaires de déclaration. C’est pour permettre aux sociétés extractives de parvenir à cela que l’Itie a organisé vendredi dernier à Yaoundé, un atelier de formation.

« Le remplissage adéquat du formulaire est une condition nécessaire, pour une conciliation réussie et un rapport Itie de qualité », dixit le Pr Fuh Calistus Gentry, ministre par intérim des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), qui a présidé le lancement de la formation en sa qualité de vice-président du Comité Itie Cameroun.

Cet atelier intervient dans un contexte marqué par la suspension du Cameroun en février 2024 de l’Itie. Depuis lors, l’Etat prend toutes les dispositions pour s’arrimer aux mesures correctives. Pour Fuh Calistus Gentry, cet atelier s’avère donc très important pour le rapport de 2022 en cours d’élaboration. « Nous sommes très sûrs qu’avec ce rapport, le Cameroun va reprendre sa place méritée à l’Itie. Ceci est d’autant plus important que le Cameroun est en transition du statut de pays à fort potentiel à celui de minier et doit donc montrer un exemple de transparence ».

Cette session de formation vise à donc permettre aux sociétés extractives de remplir comme il se doit les formulaires de déclaration sur les informations telles que les quantités de minerais et de pétrole extraies et vendues, les impôts payés ainsi que le devenir des parties prenantes situés dans les zones rurales.

Le ministre a souligné l’importance de l’implication de toutes les entreprises extractives à la collecte des données, ainsi que de toutes les personnes appelées à remplir, à signer et à auditer les formulaires de déclaration du périmètre de la conciliation car, selon lui, « la divulgation des propriétés effectives dont l’importance n’est plus à démontrer pour son impact dans la lutte contre la corruption mérite toutes les attentions ».

Le chantier de la publication des contrats, qui est l’une des mesures correctives pour lesquelles le Cameroun s’est vue suspendre de l’Itie reste très attendu.

Rémy Ngassana

Rédaction
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