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Le Cameroun prévoit l’ouverture du capital de certaines entreprises publiques au secteur privé dès 2021

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(BFI) – Dans le cadre d’un conseil de cabinet spécial consacré à l’examen du Document de programmation économique et budgétaire pour la période 2021-2023, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a prescrit des orientations au ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, pour ce qui concerne la viabilité de certaines entreprises publiques en difficulté.

« Il lui a […] prescrit de privilégier l’ingénierie du partenariat, en identifiant celles des entreprises publiques dont le capital peut être ouvert au secteur privé dans la perspective de soulager le trésor public et d’accroitre leurs performances », peut-on lire sur le communiqué final des travaux. Le 5 juillet dernier, en présentant les lignes directrices du même document devant la commission du budget de l’Assemblée nationale, dans le cadre du débat d’orientation budgétaire, Louis Paul Motaze est revenu sur le sujet, mais a été moins explicite.

Afin de remédier à la progression moins soutenue du niveau de mobilisation des recettes de l’État et éviter un surendettement du pays, le Minfi a notamment indiqué aux députés que « les entreprises publiques peuvent faire l’objet des mesures susceptibles d’améliorer leur productivité et leur rentabilité, l’assainissement du portefeuille de ces dernières pouvant permettre à l’État d’augmenter les recettes budgétaires, d’améliorer ses performances sur le front de l’emploi et de booster l’activité économique dans les secteurs ou elles interviennent. »  

Ni le ministre des Finances ni le Premier ministre n’ont pas nommément cité les entreprises publiques qui pourraient être concernées par l’ouverture du capital. Mais en tenant compte du rapport 2019 de la Commission technique de réhabilitation des entreprises et établissements du secteur public et parapublic, plusieurs structures à capitaux publics, en mal de fonctionnement, auraient besoin d’apports de capitaux privés et de la rigueur du management privé. Il s’agit notamment de la Société nationale de raffinage (Sonara), la compagnie aérienne Camair-Co, la compagnie camerounaise d’aluminium (Alucam), la Camtel, le Chantier naval, la Cicam, la Cameroon Postal Services (Campost).

Depuis 2017, une réforme visant à rendre plus performants les entreprises et des établissements publics est en cours. Mais on peine, pour l’instant, à percevoir ses effets.

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Rédaction
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