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Le Cameroun appel à la réduction des importations occidentales pour valoriser la production locale

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(BFI) – Le Cameroun a abrité du 22 au 24 novembre 2021, un colloque international sur la zone de libre-échange continental africaine. Centré sur le thème « la Zone de libre-échange continentale africaine et la dynamique de l’intégration régionale en Afrique », les différents orateurs reviennent sur la nécessité pour les Africains de rompre le lien de dépendance vis-à-vis de l’occident. Une dépendance qui se tient massivement au niveau des importations des produits de premières nécessités pourtant l’Afrique à la capacité de produire ces éléments et par ricochet de valoriser le made in Africa. 

Mettre fin à la dépendance de l’Afrique vis à vis de l’extérieur. Voici résumé le colloque organisé à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) du 22 au 24 novembre 2021. Aujourd’hui avec un pourcentage de l’ordre de 16% concernant les échanges intra africains contre plus de 50% en occident, les gouvernements africains se doivent de constituer leurs réserves pour combler les besoins des populations. Ce qui va concourir à diminuer les importations en faveur du made in africa.

Selon le Pr Yves Paul Mandjem, directeur scientifique du colloque « Il s’agissait alors pour l’Iric d’éclairer ce processus en essayant de regarder le contexte de l’émergence et les problèmes émanant de ce contexte, les défis, les contraintes voire le type de politique à mettre en œuvre »

Pour s’intégrer, l’Afrique a besoin de prendre conscience de son poids ; Et à travers la Zlecaf qui est un marché de plus d’un milliard de consommateurs, l’Afrique a la possibilité de devenir autonome, de produire et de consommer local. Une situation qui a considérablement améliorer le PIB local. D’après des prévisionnistes à l’horizon 2050, l’Afrique comptera plus de 2 milliards de consommateurs et deviendra automatiquement le plus vaste marché au monde. Par conséquent, la Zlecaf se présente comme une opportunité de création de richesses.

« Une opportunité pour l’Afrique non seulement de faire des affaires mais de se développer en intensifiant les échanges Sud-Sud et en sortant de la dérive actuelle du latéralisme qui a conduit à une lutte pour les parts de marché sortant de l’objectif qui est celui de la promotion du développement » indique Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre camerounais du commerce.

L’intégration régionale n’est plus facultative, c’est une contrainte pour le Continent s’il veut se sauver. Aujourd’hui, la course au marché appelle l’Afrique à produire ce dont elle a besoin, et consommer ce qu’elle produit, au lieu d’importer.

Omer Kamga

Rédaction
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