(BFI) – Le Syndicat des travailleurs des banques, assurances, établissements financiers, microfinances et commerces du Mali (SYNABEF) a décidé d’observer une grève de 72 heures à partir de ce mercredi 27 octobre. Ce, pour une durée de 72 heures, de même que la Fédération nationale de pétrole, des commerces, assurances et banques du Mali (FENPECAB).
Les grévistes réclament, en effet, la régularisation des travailleurs intérimaires, la démission de Brehima Amadou Haidara, administrateur générale de Banque développement du Mali (DBM sa) pour avoir licencié « abusivement Mme Kané », et une issue à une affaire de « licenciement forcé » de 70 argents d’Ecobank pour raison économique dans le contexte de Covid-19.
Les syndicats du secteur bancaire demandent, par ailleurs, l’ouverture des négociations sur la valorisation du taux de ristourne des revendeurs de Pari Mutuel Urbain (PMU Mali ), à 10% du contrat de travail, conformément au code du travail, ainsi que la régularisation du contrat des travailleurs de la Société Africaine d’Études et de Réalisations (SAER Emploi), spécialisée dans le recrutement et conseil en ressources humaines. Ils réclament également l’application de la convention collective des entreprises hydrocarbures qui date de 2010, l’application de la convention collective des microfinances, et la relecture de la convention du commerce prévue pour le mois de janvier 2022. Ainsi que l’application de la convention des industries pharmaceutiques dont le projet est sur le point d’être finalisé.
Dans une déclaration commune publiée le 26 octobre 2021, l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (APBEF) et le Comité des compagnies d’assurances du Mali (CCAM) ont indiqué que « le préavis (déposé le 7 octobre 2021, Ndlr) viole allégrement les dispositions de la Convention collective et piétine les termes du procès-verbal de conciliation Gouvernement-UNTM -CNPM signé le 05 Février 2021 ».
Et de marteler son « souci de l’amélioration constante des conditions de vie et de travail des salariés, comme en font foi les majorations de salaires consenties en 2018, 2019 et 2020 et les négociations en cours pour la révision de la convention collective ». Pour l’instant, aucune sortie officielle du ministère de tutelle n’est à signaler.