(BFI) – Lors de son exposé devant le Sénat, le 27 avril, le ministre délégué chargé du Budget, Ludovic Ngatsé (Photo), a fait savoir que les dépenses des salaires et traitements vont passer de 391 milliards FCFA à 386 milliards dans le budget rectificatif.
L’économie congolaise est durement affectée par la pandémie du Covid-19, ayant provoqué l’effondrement des cours du pétrole. « En dépit de l’augmentation des dépenses budgétaires, les dépenses des salaires et traitements subiront une légère baisse, en lien avec les départs à la retraite, non compensés par les recrutements du personnel dans le secteur de l’enseignement et de la santé, devant intervenir au troisième trimestre de l’année », a indiqué Ludovic Ngatsé.
Par contre, les investissements seront davantage orientés vers les secteurs sociaux, soit une augmentation de 52,3% par rapport au budget initial. D’après le ministre délégué chargé du Budget, ce réajustement devrait contribuer à maintenir un minimum d’infrastructures économiques et à renforcer les capacités du secteur de santé. Pour cela, des équipements seront fournis à quelques hôpitaux généraux, ainsi que la mise à niveau de certains hôpitaux de base, et centres de santé intégrés à l’intérieur du pays.
À noter que l’orientation de la politique d’investissement du Congo est en lien avec le Plan national de développement 2018-2022. L’exécutif mise également sur deux fonds créés dans le cadre de la crise sanitaire, à savoir 25 milliards de francs CFA dédiés à la lutte contre le Covid-19 et 100 milliards de francs CFA pour le fonds national de solidarité pour le soutien des entreprises et aux ménages.