(BFI) – Dans un monde désormais déconfiné, le télétravail va devoir trouver une place plus importante maintenant qu’il a fait ses preuves. Si le test du travail à distance imposé par la pandémie de covid-19 a permis de tirer des enseignements-clés par rapport à son efficience, on retiendra que le processus fonctionne. Chez beaucoup de gouvernants, d’entrepreneurs et de managers, très réticents à la pratique avant la crise, un cap a été franchi.
La crise va-t-elle permettre de démocratiser cette organisation du travail jusqu’ici encore trop boudée par les entreprises ? La réponse est oui. La pandémie ayant créé un véritable « saut » du télétravail, nous fait gagner entre cinq et dix ans d’adhésion à un processus en accord avec les nouvelles technologies du monde professionnel et du réseautage.
Les verrous culturels désormais franchis, une tendance se dégage : la montée en puissance du numérique et des initiatives du travail à domicile, avec à la fois une réflexion sur la normalisation de cet univers et ses limites. Bien que le télétravail puisse régler des problèmes comme le temps perdu dans les transports, une forte productivité dans certaines professions, le contact humain reste essentiel dans une entreprise.
C’est donc à une meilleure appropriation du télétravail qu’il faut méditer, en tenant compte des frontières entre la sphère du travail présentiel et celle qui lève le voile d’une nouvelle culture à saisir absolument, de peur de louper une mutation qui peut bouleverser le travail.
Bertrand Abégoumégné