AccueilFinanceBanquesEcobank réussi de lever 400 millions de dollars en obligations

Ecobank réussi de lever 400 millions de dollars en obligations

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Le groupe panafricain précise que le produit de l’émission des obligations sera utilisé pour les besoins généraux de l’entreprise, y compris le refinancement de la facilité de crédit de 350 millions $ sous forme d’emprunt obligataire de premier rang conclu en mars 2024.

Ayo Adepoju, directeur financier du groupe, détaille : « Il s’agit de la troisième émission d’ETI sur les marchés obligataires internationaux et de la première émission publique d’euro-obligations par une institution financière en Afrique subsaharienne depuis 2021. La transaction a été bien accueillie avec une forte demande de la part des investisseurs internationaux et africains, atteignant un taux de sursouscription du carnet d’ordres final de plus de 2,1 fois, ce qui reflète la confiance des investisseurs dans la stratégie de croissance, de transformation et de rendement d’Ecobank. »

Le responsable mentionne les chefs de file et teneurs de livre de l’opération : Absa, Africa Finance Corporation, Afreximban, Mashreq et Standard Chartered Bank, ainsi que Renaissance Capital Africa, qui a agi en tant que conseiller financier pour la transaction. Dans cette opération, le groupe a reçu le soutien de ses institutions de financement du développement partenaires, notamment la Société financière africaine, Proparco (Agence française de développent) et la Banque de développement et de commerce de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe, « qui ont contribué à ancrer la transaction ».

Réunis en Assemblée générale extraordinaire, au printemps, les actionnaires d’ETI avaient approuvé le principe de faire appel aux marchés obligataires, jusqu’à 600 millions $.

L’objectif présenté lors de l’AGE est de consolider la liquidité de la banque après le remboursement en avril d’une précédente obligation de 500 millions $ émise en 2019, une opération financée en partie par un crédit relais de 250 millions $ structurée par Afreximbank et l’AFC.

Appui aux femmes en Côte d’Ivoire

Ecobank consacre ainsi l’essentiel de ses opérations à son refinancement ; le groupe de droit togolais éprouve des difficultés dans son principal pays d’exercice, le Nigeria. La banque doit renforcer son bilan afin de respecter les ratios de fonds propres ; elle a obtenu un moratoire de six mois pour rembourser sa dette, ce qui lui permet de lancer des opérations de restructuration.

Ces titres senior non garantis sont des instruments financiers adossés à des actifs spécifiques, mais qui bénéficient d’une priorité de remboursement en cas de difficultés financières de l’émetteur. Cela signifie que les investisseurs qui achètent ces obligations seront remboursés avant ceux qui détiennent des obligations subordonnées, mais après les créanciers garantis, en cas de liquidation de l’émetteur.

D’autre part, les actionnaires de Ecobank Côte d’Ivoire ont approuvé le projet de Gender Bond (obligation de genre). La banque souhaite lever 10 milliards de F.CFA (15,2 millions d’euros) afin de financer des initiatives en faveur des femmes ivoiriennes. Cette opération, la première de ce type en Afrique de l’Ouest, prévoit l’émission d’un million d’obligations à échéance cinq ans, pour un taux d’intérêt de 6,5 %.

Rédaction
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