(BFI) – La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) et la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) ont signé un accord visant à soutenir les initiatives de renforcement des capacités sur une période de cinq ans, se terminant en 2025.
L’accord signé par le Professeur Benedict ORAMAH, Président d’Afreximbank et le Professeur Emmanuel NNADOZIE, Secrétaire exécutif de l’ACBF, verra les deux institutions panafricaines contribuer au développement des capacités pour la mise en œuvre de l’Accord de la Zone de libre- échange continentale africaine (ZLECAf) comprenant le partage des connaissances, le plaidoyer et la promotion du commerce et du développement économique dans les États membres de l’Union africaine.
À l’occasion de la signature de l’Accord, le professeur Oramah a souligné la nécessité, pour les institutions africaines, d’exploiter le pouvoir de la collaboration afin d’obtenir des résultats optimaux dans le développement du continent africain, notamment pendant et après l’ère de la Covid.
« La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique s’est révélée compétente et efficace dans son rôle de longue date en tant qu’agent de développement des capacités en Afrique. Nous sommes convaincus que la collaboration que nous venons de sceller avec la Fondation aura l’impact nécessaire dans divers États africains et fera progresser les aspirations de l’Agenda 2063 », a fait remarquer le professeur Oramah.
Le professeur Nnadozie a salué le soutien opportun d’Afreximbank, affirmant qu’il permettrait à la Fondation de poursuivre son soutien aux pays africains confrontés à des problèmes de capacité qui ont été exacerbés par la pandémie de la Covid-19.
« Nous sommes vraiment inspirés et reconnaissants du soutien que nous continuons à recevoir d’Afreximbank. L’impact que nous avons eu ensemble, en tant qu’institutions africaines, est énorme, et nous sommes impatients de contribuer au redressement des économies africaines après la Covid-19 en soutenant et en répondant à leurs besoins en matière de capacités en ces temps difficiles », a déclaré le professeur Nnadozie.
L’assistance financière fait suite au soutien initial apporté par Afreximbank à l’ACBF quelque cinq ans après que les deux institutions aient conclu un partenariat pour collaborer au renforcement des capacités humaines et institutionnelles afin de soutenir le commerce intra-africain, en contribution au développement durable des pays africains.
À propos de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique
Créée en 1991, l’ACBF renforce les capacités humaines et institutionnelles pour la bonne gouvernance et le développement économique en Afrique. À ce jour, la Fondation a donné des moyens d’action à des personnes au sein de gouvernements, de parlements, de la société civile, du secteur privé et d’établissements d’enseignement supérieur dans plus de 45 pays et 6 communautés économiques régionales. L’ACBF soutient le développement des capacités à travers l’Afrique par la mobilisation et la mobilisation de ressources pour le développement des capacités, les subventions, les investissements et la gestion des fonds, les services de connaissances, la promotion de l’innovation dans le développement des capacités et les services de conseil en développement des capacités.
La création de l’ACBF est une réponse à la gravité des besoins de l’Afrique en matière de capacités et aux défis de l’investissement dans le capital humain et les institutions locales en Afrique. Les interventions de l’ACBF reposent sur quatre principes : la centralité des capacités dans le processus de développement en Afrique, le rôle essentiel d’un partenariat et d’une approche axée sur la demande pour relever les défis en matière de capacités, l’appropriation et le leadership africains dans le processus de développement des capacités, et une approche systématique, séquencée et coordonnée du processus de développement des capacités qui prête attention à la rétention et à l’utilisation des capacités.