(BFI) – Le ministre en charge des Marchés publics, Abba Sadou est descendu sur cet axe mercredi 15 avril dernier pour évaluer la première phase de ce projet.
Cela fait exactement quatre ans que l’entreprise China First Highway Engineering Company Ltd s’emploie à construire l’autoroute Yaoundé-Douala. Depuis le temps, beaucoup de graviers ont coulé sur cet axe qui était jadis une terre jonchée de végétaux. A en croire le chef de la mission de contrôle Slama Imed, l’exécution physique de la route est aujourd’hui estimé à près 70%. Pour vivre cette réalité, le ministre délégué à la présidence de la République chargé des Marchés publics, Abba Sadou s’y est rendu sur le terrain.
Cette visite l’a mené tour à tour sur différents points kilométriques de l’autoroute qui ponctuent cet axe. De Pk 0 à Nkolkomou et Pk 40 à Bibodi, les travaux ont plutôt la bien avancé. En voiture comme à pied, les usagers peuvent circuler sereinement sur une route bitumée.
« A ce jour, nous avons, entre autres, procédé à la purge du mauvais sol, au déblai rocheux afin de pouvoir aménager 69 dalots et un passage inférieur. Des couches de gravier concassé ont été apposées sur 31,94km de l’axe achevé. Par ailleurs, nous avons achevé la pose de la couche de fondation ainsi que 19,56km de couche de roulement en béton bitumineux des deux côtés de l’axe », a expliqué Slama Imed.
En tant qu’autorité co-contractante de ce projet estimé à 284 milliards de Fcfa, le ministre est allé sur les lieux pour évaluer ce qui déjà est fait, ce d’autant plus que le projet lancé en janvier 2014 est arrivé cette année en fin de délai pour ce qui est de la phase I. Il ne reste donc plus que quelques mois avant la date buttoir et 30% de travaux restent encore à réaliser pour couvrir les 70 km concernés par cette phase.
Mais comme le déplore le Minmap, plusieurs embûches parsèment l’évolution de l’autoroute. « Il y a l’épineux problème de l’occupation des emprises du chantier et du payement des décomptes de l’entreprise car les expropriations ne sont pas achevées encore moins les indemnisations. Nous allons nous atteler à résoudre cette situation pour permettre à l’entreprise d’achever les travaux, même si pour cela il faudra certainement lui accorder un autre avenant », a affirmé le ministre.
Omer Kamga