(BFI) – La problématique de la relance de l’économie gabonaise a été au cœur des deux premières grandes sorties effectuées par la Confédération patronale gabonaise (CPG). A preuve, lors de la séance de travail avec le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, le 05 octobre 2022 dernier, tout comme avec celle du 1er septembre 2022, avec le chef l’Etat, Ali Bongo, la question a fortement dominé les échanges.
Avec le Premier ministre, la délégation de la CPG conduite par son président Henri-Claude Oyima deux principaux points étaient à l’ordre du jour : la présentation de son nouveau bureau exécutif, mais également sa feuille de route dans le cadre de la relance économique.
Chemin faisant, le bureau exécutif de la CPG a présenté les problématiques qu’elle entend aborder durant son mandat. Lesquelles « problématiques sont liées à aux actions à mener pour que l’investissement reprenne de manière forte dans le pays et qui vont également dans le sens de la relance économique, pour accompagner le e gouvernement dans ses actions. », a précisé Henri-Claude Oyima au sortir de la rencontre.
Au cours des échanges avec le PM, la CPG a également tenu à rassurer le gouvernement de la disponibilité et la détermination des chefs d’entreprises de d’activer tous les leviers pour que l’investissement reprenne de plus belle dans le pays.
Une ambition qui trouve son point d’engage dans la prochaine Assemblée générale programmée pour le 10 octobre prochain. « Au cours de laquelle, nous allons proposer à nos membres des résolutions telles que la modification de la dénomination sociale de notre organisme, la problématique de la dette intérieure, de la fiscalité, de la protection judiciaire des entreprises et des infrastructures », a indiqué Henri Claude Oyima. Faut-il le rappeler, le nouveau bureau de la CPG s’est donné pour fil conducteur de « Bâtir ensemble une économie forte pour garantir la souveraineté nationale ».
A propos de la Confédération patronale gabonaise
La Confédération patronale gabonaise (CPG) est une mastodonte économique. Acteur incontournable de l’économie gabonaise, elle représente et produit près de 80% du PIB et plus de 90% de la main d’œuvre formelle du pays.
Elle a, entre autres misions de : promouvoir l’entreprise ; défendre les intérêts des entreprises adhérentes et les représenter ; participer à toutes les négociations avec les pouvoirs publics et syndicats de travailleurs ; d’émettre son avis sur toute question à caractère économique et social ; d’offrir à ses membres tous les services. Cela, afin d’accroitre la productivité d’ensemble.
Il lui incombe enfin d’assurer et veiller à garantir la compétitivité et la croissance du tissu économique et d’accroitre la dynamique entrepreneuriale et le développement des entreprises locales.
André Noir
