(BFI) – La capitale du Sénégal, Dakar, abritera du 11 au 17 mai la cinquante-quatrième session de la conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) sur le thème « Financement de la relance de l’Afrique, trouver des solutions innovantes ».
Constituant une des plus importantes instances de dialogue et d’échanges de vues entre les ministres africains chargés des finances, la réunion de Dakar permettra d’examiner les questions statutaires relatives à la CEA. Pendant une semaine, experts et ministres de l’ensemble du continent africain se pencheront sur différentes mesures visant à attirer les financements du secteur privé, de définir des mécanismes permettant de tirer parti des droits de tirage spéciaux et du financement du climat et de dégager un consensus sur la manière d’aider les gouvernements à créer des synergies entre les financements intérieurs et extérieurs provenant de sources publiques et privées.
Selon les organisateurs, le paysage financier actuel de l’Afrique se caractérise par une faible capacité de mobilisation des ressources, une dette publique en hausse, une charge excessive liée au service de la dette et aux échéances, une augmentation des besoins de financement résultant de la covid-19 et une aide financière bilatérale et multilatérale insuffisante pour la relance après la pandémie. Pour combler le déficit de financement du continent, les pouvoirs publics devraient notamment accorder une attention particulière à la qualité et à l’adéquation des financements intérieurs et extérieurs ainsi qu’à leur impact.
« La mobilisation par le continent de ses propres ressources aux fins du développement est essentielle pour combler son déficit de financement », déclare la CEA.
L’événement connaîtra la participation des représentants des États membres, du système des Nations unies, des institutions spécialisées, des communautés économiques régionales, des institutions financières panafricaines, des universités et instituts de recherche africains, des partenaires de développement et d’autres organisations intergouvernementales…
Notons qu’une réunion préparatoire du comité des experts précédera la session ministérielle.