(BFI) – Le ministre en charge de l’emploi vient de publier la liste des structures autorisées à exercer et celles dépourvues d’agrément. Ce sont près de 200 entreprises de travail temporaire et offices privés de placement de travailleurs qui détiennent un agrément en cours de validité. Et à ce titre, ce sont les seuls autorisés à mettre à disposition du personnel temporaire ou à placer des travailleurs au titre de l’année 2021.
Dans un communiqué du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), Issa Tchiroma Ba- kary paru lundi dernier, toutes les informations y relatives sont contenues dans un tableau qui précise le nom de chaque établissement.
La note destinée au public en général, aux entreprises publiques, parapubliques et privées en particulier, notamment celles utilisatrices de la main d’œuvre, indique que 161 entreprises de travail temporaire et 37 offices privés de placement des travailleurs exercent légalement cette activité. La note précise également la date d’expiration de l’agrément pour chaque établissement.
Le Minefop invite par conséquent tous les chefs d’entreprises et les partenaires à ne faire recours qu’aux services de ces structures basées pour la plupart dans les villes à Yaoundé, Douala, Garoua, Maroua, Bertoua, Bafoussam, Melon, Buéa, Kumba, Limbé et Kribi. Par ailleurs, il est demandé aux promoteurs d’organismes privés de placement qui ne figurent pas dans ces listes et qui continuent à exercer leurs activités à régulariser leur situation dans les meilleurs délais.
Un autre communiqué du Minefop rendu public le même jour indexe près de 90 entreprises de travail non temporaire et offices privés non détenteurs d’agréments en cours de validité ou suspendus. Il précise que ceux-là ne sont plus habilités à exercer au Cameroun. Les motifs évoqués sont notamment le défaut d’agrément en cours de validité et des agréments forclos.
Les chefs d’entreprises sont donc invités à cesser toute relation professionnelle avec toutes les structures mises en cause. Par ailleurs, les promoteurs exerçant dans l’illégalité sont priés de se conformer à la réglementation en vigueur dans les meilleurs de délais faute de quoi ils encourent des sanctions prévues par les textes en vigueur. Il faut dire que le placement de la main d’œuvre est une prestation. Celui qui signe un contrat de prestation le facture à 10% et plus du coût de la main d’œuvre mise à disposition.
Christian Trésor Adong Baliaba