(BFI) – En Côte d’Ivoire, la commercialisation des produits agricoles se heurte à de nombreuses contraintes. Entre les pertes post-récolte et le manque de débouchés fiables, la tâche n’est pas aisée pour les producteurs.
En Côte d’Ivoire, la Bourse des marchandises agricoles entamera ses opérations vers la fin du mois de mars prochain. Cette entité hébergée à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) devrait démarrer avec des cotations sur le maïs, la noix de cajou et la noix de kola.
Pour Edoh Kossi Amenounve (photo), directeur général de la BRVM, la nouvelle plateforme permettra de déterminer un prix reflétant le jeu de l’offre et de la demande qui servira de référence pour les négociations de contrats sur le marché domestique et international.
Elle devrait également faciliter la commercialisation des produits agricoles dans le pays et réduire les pertes post-récolte liées notamment aux mauvaises conditions de stockage. Selon les autorités, plusieurs autres denrées de base comme le caoutchouc naturel et l’huile de palme pourraient aussi être échangées dans le futur.
Avec ce lancement, le pays rejoindra le rang des nations africaines ayant aussi opté pour l’installation de bourses de produits agricoles comme le Ghana, le Zimbabwe, l’Ethiopie et le Nigeria.
Il faut noter que le gouvernement ivoirien a entamé depuis 2019, la construction de 108 entrepôts de stockage de noix de cajou qui pourront soutenir les transactions boursières sur le produit.