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77,4 milliards de Fcfa du FMI pour une meilleure exécution des investissements publics au Cameroun

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Ce 30 janvier, le Fonds Monétaire International a officiellement révélé sa satisfaction suite à une mission dirigée par Madame Cemile Sancak, cheffe de mission pour le Cameroun, qui a séjourné à Yaoundé du 3 au 16 octobre afin d’évaluer l’état d’avancement des réformes mises en œuvre par les autorités dans le cadre du programme économique en cours. Cette mission s’inscrivait dans le cadre de la septième revue des accords de la Facilité élargie de crédit (FEC) et du Mécanisme élargi de crédit (MEDC), ainsi que de la deuxième revue du programme soutenu par la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD).

Les programmes en cours, approuvés par le conseil d’administration du FMI en juillet 2021, ont bénéficié d’un financement initial de 483 millions de droits de tirage spéciaux (DTS), soit environ 417,5 milliards de francs CFA. Une prolongation de 12 mois de ces accords a été accordée en décembre 2023, avec une augmentation de l’accès aux ressources de 110,4 millions de DTS (soit environ 95,4 milliards de francs CFA). De plus, un accord de 18 mois au titre de la FRD, approuvé en janvier 2024, a permis un financement de 138 millions de DTS (soit environ 119,2 milliards de francs CFA).

Des performances macroéconomiques encourageantes

Dans le communiqué produit par le FMI ce 30 janvier, Mme Sancak a déclaré que le FMI et les autorités camerounaises étaient parvenus à un accord au niveau des services sur ces revues. Une fois approuvées par le conseil d’administration du FMI, ces revues devraient permettre des décaissements supplémentaires de 55,2 millions de DTS (environ 47,7 milliards de francs CFA) au titre des accords FEC/MEDC et de 34,5 millions de DTS (environ 29,8 milliards de francs CFA) pour l’accord FRD.

« La reprise économique au Cameroun se poursuit, mais la croissance reste modérée. En 2023, elle s’est établie à 3,2 % et devrait atteindre 3,9 % en 2024. L’inflation, en baisse, a atteint 4,6 % en novembre 2024 contre 7,5 % l’année précédente », a souligné Mme Sancak.

Les perspectives budgétaires s’annoncent positives, avec un déficit primaire non pétrolier prévu à 2 % du PIB en 2024, contre 2,5 % en 2023 et 3,9 % en 2022. La hausse de 5 % des recettes non pétrolières, portée par les bonnes performances de l’impôt sur les sociétés et des taxes indirectes, constitue un signal encourageant. Toutefois, la mission du FMI a relevé que des retards dans les projets d’investissement freinaient la dynamique de croissance.

Rédaction
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