(BFI) – Le nouveau programme que raffine le gouvernement ne devrait plus être un instrument de consolidation du budget de l’État, comme ce fut le cas avec celui de la période 2017-2020. Les discussions entre le Cameroun et le FMI s’achèvent le 21 mai 2021 prochain.
Le gouvernement camerounais et le Fonds monétaire international (FMI) ont commencé, le 5 mai 2021, des discussions afin conclure un nouveau programme économique et financier. L’information est rendue publique par la direction générale des douanes (DGD) du ministère des Finances. Son directeur général, Fongod Edwin Nuvaga, a eu un tête-à-tête le 5 mai dernier par visioconférence, avec la mission du FMI.
« Le vendredi 14 mai 2021, l’administration des douanes, entre autres structures étatiques, participera aux travaux relatifs à la présentation du cadre macroéconomique 2021-2026 révisé. Le lendemain (15 mai 2021), la douane prendra également part, avec d’autres structures, aux discussions sur le mémorandum des politiques économiques et financières. La restitution des travaux se fera en deux temps : avec les ministres en charge des Finances et de l’Économie, le mercredi 19 mai 2021, et avec le Premier ministre, le 21 mai 2021 », détaille le patron des douanes camerounaises.
Les détails du programme en préparation
Le chronogramme ainsi dévoilé par la DGD laisse croire que le nouveau programme économique et financier du Cameroun avec le FMI pourrait être effectivement présenté pour approbation au Conseil d’administration de cette institution de Bretton Woods, au mois de juin 2021. C’est du moins ce qu’annonçait déjà la Caisse autonome d’amortissement (CAA) dans sa dernière note de conjoncture sur la dette publique camerounaise.
Pour l’instant, rien ne filtre sur les détails du programme en préparation. Mais, le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motaze, le nouveau programme que raffine le gouvernement ne devrait plus être un instrument de consolidation du budget de l’État, comme ce fut le cas avec celui de la période 2017-2020.
Il devrait être, d’après ce membre du gouvernement, un outil qui privilégie la lutte contre la pauvreté et l’amélioration du contenu du panier de la ménagère camerounaise.