(BFI) – Le groupement français Sogea-Satom-Vinci/Razel-Fayat est en passe de décrocher le contrat construction et d’exploitation de la 2e phase de de l’autoroute (136 km) reliant Yaoundé et Douala, les deux villes les plus importantes du Cameroun.
En effet, selon un communiqué du ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, datant du 5 octobre 2020, ce groupement a été classé 1er présélectionné avec une note de 72,5 sur 100 points dans le cadre de l’appel public à manifestation d’intérêt du 4 mars 2020 en vue de la sélection des entreprises et/ou groupements d’entreprises devant accompagner le gouvernement camerounais dans financement, la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance de l’autoroute Yaoundé-Douala (phase 2, Bibodi-Douala) en mode partenariat public-privé (PPP).
Le suivant immédiat est le Portugais Mota Engil Engenharia Construcao Africa avec une note de 60,9 sur 100. Le 3e, et dernier sur cette liste de présélectionnés, est le groupement chinois Sinohydro-PCRB-SDHS avec une note de 60 sur 100 points. Ces candidats sont invités dans les prochains jours à présenter chacun une offre détaillée pour la réalisation du projet autoroutier.
Pour cette phase 2, le Mintp espère éviter tous les retards ayant été observés dans le cadre de la phase I (60 km) exécutée par le Chinois China First Higway Engineering, à plus de 90% pour une consommation des délais de 92%. Après deux prolongations des délais de 12 et 14,5 mois, la date prévisionnelle de fin des travaux (31 décembre 2020) est toujours incertaine.
Aussi, le ministre des Travaux publics semble déjà avoir un chronogramme assez clair pour cette phase 2. « Quoi qu’il en soit, le chronogramme que nous avons élaboré conformément aux différentes étapes de la procédure suivant le cadre juridique en vigueur, conduit à la signature du contrat de partenariat au 30 mars 2021. Les travaux pourront s’exécuter en quatre ans, à la diligence du partenaire privé qui a le plus grand intérêt à les achever au plus tôt », a déclaré Emmanuel Nganou Djoumessi le 18 juin dernier devant le Sénat.
Dans le partage de responsabilités avec les partenaires privés, l’État du Cameroun aura entièrement en charge la libération des emprises. Ainsi, tout retard dans la libération des emprises aura pour le partenaire privé, des dommages que ce dernier imputera forcément à l’État. Le ministre des Travaux publics dit déjà travailler pour que cela n’arrive pas.
Omer Kamga