(BFI) – Avec leur lot de dépenses, notamment pour l’alimentation, car partout où il y a rassemblement festif, la nourriture figure généralement en bonne place. Et ce ne sont pas les occasions qui vont manquer : arbre de Noël dans les écoles et entreprises, mariages, baptêmes, anniversaires, funérailles, réunions de famille, réveillons, etc.
Seulement, il faut souvent résoudre des équations bien compliquées pour s’en sortir, notamment dans un contexte marqué par une flambée généralisée des prix sur le marché. C’est donc avec beaucoup d’empressement que les mères de famille et autres responsables d’achats guettent les bons plans. Et heureusement qu’en cette période, ce n’est pas ce qui manque.
Pas plus tard que mercredi 18 décembre dernier, le ministre du Commerce a signé un communiqué annonçant des ventes promotionnelles pour certains très demandés en cette période : riz, huiles raffinées, viande de bœuf, poisson d’eau douce, sucre, poulet et autres vivres frais dans certains points de Yaoundé, mais aussi à travers le pays. Ceci pour permettre aux Camerounais de tous bords de faire moins de calculs en concoctant leurs menus.
En présentant cette initiative comme une véritable aubaine, le ministre invite « les consommateurs à en tirer pleinement avantage, d’autant plus que les ventes ne sont ni conditionnées, ni soumises à des restrictions quantitatives.»
Et en termes d’aubaine, il y en a d’autres, offertes par d’autres acteurs, tels que l’association des Bayam sellam, les grandes enseignes, etc. Ici et là, on parle de la vente des vivres frais à prix bord champ, de réductions massives de prix sur les produits manufacturés, de packs de services proposés à vil prix.
Seulement, si ces initiatives qui font courir par ces temps d’inflation sont saluées à leur juste valeur, les consommateurs, avides de bons plans et soucieux de voir leurs paniers bien remplis en permanence, ne demandent rien de mieux que ces prix bas tout au long de l’année, sinon des promotion plus conséquentes.
André Noir