(BFI) – Les prévisions de croissance à 3,7 % espérées cette année, contre 1,5 % en 2022, augurent de bonnes perspectives pour la relance de l’économie congolaise. Elles témoignent aussi de la volonté du gouvernement de sortir du tout pétrole en investissant davantage dans les secteurs créateurs de richesses et capables d’accompagner la diversification de l’économie ayant longtemps pour base l’or noir.
Encourageant, ce rebond ne pourra se poursuivre dans la durée que si l’on rend plus dynamique le secteur des biens et services. A l’évidence, conforter cette croissance requiert plus d’efforts en matière de réformes, d’appui aux Petites et moyennes entreprises, Petites et moyennes industries et Très petites et moyennes industries. Sur cette dernière considération, les pouvoirs publics multiplient des initiatives de soutien à l’artisanat et à l’écotourisme. Mais il faut avancer plus vite.
De façon plus claire, il s’agit d’éliminer les obstacles qui se dressent sur la voie de la diversification économique. Pour y parvenir, le gouvernement, garant de la politique de développement du pays, devra se mettre à l’écoute des partenaires multilatéraux. C’est le cas de la Banque mondiale qui a récemment publié un mémorandum économique définissant la voie vers la prospérité pour la République du Congo dont l’ambition est d’œuvrer à un développement économique plus viable et durable.
Comme un guide pratique, ce mémorandum, indique l’institution de Bretton Woods, contribuera au programme de diversification du gouvernement dans la mesure où il définit et préconise des politiques ainsi que des réformes clés pour jeter les bases réelles d’un développement plus diversifié. Aux pouvoirs publics d’en tirer le plus grand profit.