(BFI) – Face à l’incroyable montée de la pandémie du Covid-19, qui empêche quasiment tout voyage, certains opérateurs de tourisme sont désormais en droit de proposer des avoirs plutôt que des remboursements aux clients.
Frontières fermées, avions cloués au sol. Face à l’incroyable violence de l’épidémie de Covid-19, qui empêche quasiment tout voyage, les agences de vente de billet d’avions ont de la fièvre. Safars Tours, situé à Yaoundé, a fermé ses portes tout comme l’Agence Royal Air Maroc. Sur les lieux, une note signée du directeur général renseigne que suite à la pandémie du Covid-19, les activités sont suspendues. « L’incidence de la pandémie est immédiate. Elle se manifeste par la diminution du nombre de billets d’avions vendus chaque jour. Tout a commencé avec la suspension des voyages en direction de Chine » a indiqué une responsable commerciale d’agence de vente de billets d’avion. Elle ajoute par la suite, « selon les données rendues publiques par l’Association des compagnies aériennes africaines (Afraa) jeudi 26 mars, 95% de la flotte aérienne africaine est clouée au sol à cause de la pandémie de Covid-19 et les compagnies sont en péril ». Ceci pour justifier le malaise que connait le secteur en ce moment. Pour celles qui résistent comme Jet Line, il apparait tout de même que le mal est manifeste «Nous sommes là pour satisfaire les clients qui font des réservations. On est passé d’au moins 30 billets par semaine à au moins 10 billets » précise Eliane Mbairobe.
Pour le cas des usagers ayant acheté des billets d’avions ou fait des réservations avant les mesures édictées depuis le 18 mars par le gouvernement, certains opérateurs de tourisme sont désormais en droit de proposer des avoirs plutôt que des remboursements aux clients. Pour tous les voyages achetés et susceptibles d’être annulés en raison du Covid-19 entre le 1er mars et le 15 septembre 2020, les remboursements ne sont pas automatiques. Le professionnel vous propose dans les 30 jours un avoir de la valeur de la prestation d’une durée de 18 mois que vous ne pouvez refuser. Le remboursement doit s’opérer si l’avoir n’a pas été consommé au bout de ces 18 mois.