(BFI) – Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey a signé mardi 29 juin 2021 à Yaoundé, un contrat d’aide financière avec le directeur du Bureau de la banque allemande KFW au Cameroun, Bruno Schoen. Montant de l’enveloppe, 10 millions d’euros, soit 6,56 milliards de Fcfa.
Ce don du ministère fédéral allemand de la coopération et du développement va appuyer le Cameroun pour la quatrième phase du Programme sectoriel Forêts environnement (PSFE), pour une gestion plus durable des paysages forestiers, forêts dégradés, aires protégées et de la biodiversité au Cameroun.
En présence de son homologue de l’Environnement, Helé Pierre et du chef de la coopération allemande à l’ambassade, Valentin Katzer, le Minepat a expliqué qu’il était concrètement question de reboiser le couvert végétal des régions du Nord et du l’Extrême-Nord. Le Cameroun ayant pris l’engagement de reboiser 12 millions d’hectares sur les 100 millions que représentent la promesse faite sur le plan continental. Cette initiative portée par les deux ministères de l’environnement et des forêts va également soutenir les initiatives génératrices de revenus des populations.
Valentin Katzer a indiqué que depuis 2010, l’Allemagne a apporté des financements à six composantes du Fonds commun, pour un montant de 47.5 millions d’euros (plus de 31 milliards de Fcfa). La restauration des paysages forestiers qui est à sa dernière composante, marque le départ de la 4e phase de la coopération. Il a rappelé que ladite phase a été conçue dans une logique d’extension et de complémentarité avec les six composantes précédentes. « Cette phase porte notre contribution au dispositif du fonds commun à 57,5 millions d’euros, (environ 38 milliards de Fcfa) », dira-t-il.
Pour Bruno Schoen, l’effet espéré des actions menées est attendu sur une superficie de 46 000 hectares : Il s’agira d’actualiser ou créés des plans d’aménagement du territoire pour les sept zones d’interventions ; reboiser 1800 hectares avec des espèces d’arbres adaptées aux conditions locales ; mettre en œuvre des mesures d’agroforesterie et de protection contre l’érosion pour une production agricole et animale plus durable sur 5300 hectares de terres agricoles dégradées sont mises en œuvre ; planter 400 hectares de bois pour un approvisionnement énergétique plus durable et enfin enrichir 2 000 hectares de la forêt communale existante à Lagdo par des plantations d’arbres et sa génération soutenue par des mesures de protection.