(BFI) – Dans son plan stratégique « Engage 2025 », Orange Mali, filiale locale du groupe français de télécommunication, entend satisfaire 50 % de sa demande grâce au renouvelable. Une partie de la production des centrales qui seront construites dans ce cadre ne sera pas utilisée et est prévue pour être rétrocédée au réseau électrique national.
La société publique Energie du Mali (EDM-SA) et Orange Mali ont signé le 30 septembre dernier un protocole d’accord pour la cession du surplus d’énergie produit par la future centrale solaire de l’opérateur téléphonique.
Orange Mali avait en effet déjà obtenu du ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau, l’autorisation d’installer une centrale solaire qui sera implantée sur une superficie de 40 hectares dans la zone de Kati. Elle aura une capacité de 25MW et fournira 48Gwh d’énergie, avec 30MWh de capacité de stockage.
Le nouvel accord permettra à la compagnie d’électricité de définir les règles et les conditions de transport et de distribution de l’énergie produite par la centrale photovoltaïque et non utilisée par Orange Mali, vers les différents points de consommation.
Il permettra au gouvernement malien de se rapprocher de son objectif d’augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national. EDM-SA sera également en mesure de répondre à la demande croissante non satisfaite d’électricité. Selon le directeur général d’EDM-SA, Oumar Diarra, « Elle sera injectée dans le réseau de 19h jusqu’à 1h du matin ».
Orange Mali quant à elle pourra atteindre son objectif de faire passer le taux d’énergie renouvelable de 11% à 50% d’ici 2025 selon son plan stratégique « Engage 2025 ». A travers ce plan, Orange Mali s’engage à réduire son empreinte-carbone grâce à l’utilisation des énergies renouvelables.
Placide Onguéné