(BFI) – Le groupe français de téléphonie mobile, Orange vient de refondre son fonds de capital-risque Orange Digital Ventures, qui devient Orange Ventures. Doté d’une enveloppe de 350 millions d’euros, ce fonds aura pour vocation d’enrichir l’écosystème de l’opérateur historique.
La direction d’Orange l’avait annoncé lors de la présentation de son projet stratégique Engage 2025, l’opérateur historique entend investir dans des start-up en Europe, aux Etats-Unis, au Moyen-Orient et en Afrique pour enrichir son écosystème.
Exit Orange Digital Ventures, l’opérateur vient d’annoncer la refonte de ce fonds lancé en 2015, qui se baptisera désormais Orange Ventures. Avec une enveloppe de 350 millions d’euros, les ambitions semblent être au rendez-vous puisque ce fond intègre directement le top 10 des fonds corporate de capital-risque sur le Vieux Continent.
Le but de ce fonds présidé par Jérôme Berger sera d’investir dans des sociétés en forte croissance dans les domaines d’activité traditionnels d’Orange comme la connectivité, la cybersécurité, l’entreprise digitale, ou les services financiers innovants, ainsi que dans des nouveaux marchés comme la e-santé, sur lequel l’opérateur compte beaucoup.
Des ambitions en hausse
L’équipe Orange Ventures, constituée de 20 personnes, reprendra la gestion du portefeuille de participations de l’initiative Orange Digital Ventures mais entend bien investir dans de nouvelles boîtes afin de faire fructifier l’écosystème de l’opérateur.
« Notre souhait est de constituer une organisation qui allie le meilleur des deux mondes : les expertises métier d’Orange ainsi que l’agilité de décision et la qualité du suivi financier des meilleurs gestionnaires de capital-risque. Nous accompagnons étroitement post-investissement chaque start-up afin de contribuer à son développement et de faciliter son accès direct et structuré à l’écosystème Orange chaque fois que cela est pertinent », explique Jérôme Berger.
A noter que le fond ne donne pas de limites concernant les cibles visées. Orange Ventures a ainsi vocation à « accompagner les start-up à tous les stades de développement, depuis l’amorçage en Afrique et au Moyen-Orient, jusqu’aux sociétés plus matures en Europe et aux Etats-Unis, avec des investissements unitaires pouvant atteindre 20 millions d’euros par levée de fonds ». Reste désormais à voir quelles orientations seront choisies pour les premiers investissements réalisés par le fonds.