(BFI) – Le secrétaire général de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep), Mohammed Barkindo, est arrivé dimanche soir au Congo-Brazzaville, première visite d’un responsable de l’Opep dans ce pays 4e producteur d’or noir au sud du Sahara.
« Le Congo a un rôle essentiel à jouer dans l’industrie de l’énergie. Et l’Opep prévoit de l’encourager », a indiqué le secrétaire général de l’Opep, Mohammed Barkindo, dans un communiqué. Jusqu’à mercredi, le secrétaire général de l’Opep doit rencontrer plusieurs officiels dont le Premier ministre Anatole Collinet makosso. Il doit également visiter au moins une plateforme pétrolière.
Officiellement, le pays a une production journalière de 336 000 barils et des réserves d’environ 3 milliards de barils, ce qui en fait le quatrième producteur de pétrole au sud du Sahara, loin derrière le Nigeria, l’Angola et la Guinée équatoriale.
L’essentiel de sa production est assuré par le groupe pétrolier français Total qui s’est vu renouveler l’année dernière, et pour 20 ans, le contrat d’exploitation du terminal pétrolier de Djeno, au large de Pointe-Noire. Les compagnies Eni (italienne) ou encore Chevron (américaine) sont aussi présentes.
Ce dernier concentre toute la production du brut, venant des différents champs, avant exportation. Ce site sera visité mercredi par le secrétaire général de l’Opep qui a d’ailleurs annoncé que le Congo-Brazzaville assurera la présidence tournante de l’organisation à compter de l’année prochaine. Une première pour le pays qui a adhéré à l’organisation en 2018.
Avec une façade maritime de 170 km, le Congo est devenu producteur et exportateur du pétrole à partir de 1973, reléguant le bois au second rang. Brazzaville a créé sa propre compagnie, la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), en 1998. La ville abrite le siège de l’APPO (Association des pays africains producteurs du pétrole).
Rémy Ngassana