(BFI) – Sortie musclée du ministre des finances camerounais juste après une lettre au président de la République, du président du Gicam.
Le président du groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), très fâché contre la direction générale des impôts. La semaine dernière la principale organisation patronale écrit au président Paul Biya à cet effet. Dans cette lettre le président du Gicam dénonce le comportement jugé peu conciliant de Modeste Mopa. En attendant la réaction du vieux lion, c’est le ministre des finances qui vient de faire une sortie à ce sujet.
Dans une note d’information le 23 janvier 2020, l’argentier camerounais confie qu’il existe une plateforme de concertation entre le secteur privé et la direction des impôts. « Le gouvernement est engagé dans un vaste projet de réformes visant à éradiquer la crise économique qui affecte la sous-région d’Afrique centrale. En outre, le gouvernement s’est engagé à maximiser le recouvrement des recettes non pétrolières afin d’être moins dépendant des ressources tirées du pétrole». Écrit le ministre.
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Pour le ministre, c’est l’une des recommandations du sommet extraordinaire des chefs d’État de la Cemac. En clair, poursuit le membre du gouvernement Biya, cet objectif de maximiser le recouvrement des recettes fiscales et douanières est de limiter un potentiel conflit avec les différents contribuables. «Le gouvernement s’est résolument engagé dans une perspective de dialogue permanent et fécond avec le secteur privé». Lit-on dans le communiqué.
«Le gouvernement reste persuadé, comme il s’y est engagé, que le secteur privé doit jouer un rôle de premier plan dans la relance de la croissance économique. Le ministre des finances souhaite encourager tous les acteurs à ne pas se départir de cet esprit de dialogue et à utiliser les cadres de concertation pour l’examen et la résolution des problèmes qui se poseraient dans leur activités respectives». Peut-on apercevoir dans la note d’information du ministre.
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