(BFI) – Un financement de la filiale de la Banque mondiale permettra le développement de la production et des exportations du Centre d’étude et de développement industriel et agricole malien, la plus importante industrie de transformation de mangues du pays.
La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, vient de confirmer le décaissement récent d’un prêt en faveur du Centre d’étude et de développement industriel et agricole du Mali (CEDIAM), la plus importante industrie de transformation de mangues du pays.
D’après l’IFC, ce prêt vise à aider CEDIAM à moderniser son outil de production et à acquérir les équipements nécessaires pour accroître sa capacité de collecte de mangues. « Il va également permettre à la société de connecter jusqu’à 1 000 petits producteurs supplémentaires à sa chaîne d’approvisionnement déjà forte de 2 000 agriculteurs, et de soutenir 300 emplois directs et indirects », détaille la filiale de la Banque mondiale dans un communiqué.
300 km de routes rurales réhabilitées
Le financement, d’un montant maximum de 2 millions d’euros, est composé d’un prêt d’IFC pour son propre compte et d’un prêt concessionnel d’IFC en sa qualité de gestionnaire du Guichet pour le secteur privé du Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP), chacun d’un montant maximum d’un million d’euros.
L’appui d’IFC s’inscrit dans le plan d’action conjoint Banque mondiale-IFC pour l’agro-industrie au Mali qui vise à soutenir les partenariats entre les petits agriculteurs et les acteurs de l’agrobusiness. Les projets financés par la Banque mondiale, à travers le Projet d’appui à la compétitivité agro-industrielle au Mali (PACAM), ont pour objectif de relever les défis en matière d’infrastructures par la réhabilitation des routes rurales et la construction de centres de collecte.
D’ailleurs, le programme PACAM, doté d’un fonds de 30 millions de dollars, « a déjà permis de réhabiliter 300 kilomètres de routes rurales dans les zones de production de mangues du Mali et de mener des campagnes pour améliorer la qualité des mangues destinées à l’exportation ».