(BFI) – Golar discute avec Perenco, l’opérateur qui exploite le gaz naturel au Cameroun pour que soit augmentée l’utilisation du méthanier liquéfacteur, Hilli Episeyo, qu’il a construit à cet effet. Aucun accord n’est encore trouvé, mais une issue positive boosterait ses revenus.
Spécialisée dans la liquéfaction et le transport de gaz naturel, l’entreprise Golar, basée aux Bermudes et cotée sur le Nasdaq à New York, souhaite augmenter ses revenus au Cameroun, a appris l’Agence Ecofin.
« Nous poursuivons nos discussions avec Perenco pour que soit augmentée l’utilisation du Hilli Episeyo, même si pour le moment aucun début d’accord n’a été trouvé », a fait savoir Callum Mitchell-Thomson, directeur financier de Golar, lors des discussions avec les investisseurs sur les performances du deuxième trimestre 2020.
Hilli Esipeyo est un méthanier construit en 1975 et qui en 2017 a été converti en liquéfacteur flottant pour être mis au service du projet d’exploitation de gaz naturel par le Cameroun, dont l’entreprise franco-britannique Perenco est le principal opérateur en tant que partenaire du Cameroun. Selon M. Mitchell-Thomson, le projet affiche une solide performance depuis son début effectif en 2018.
En effet, la contribution de cette activité au bénéfice avant impôts et amortissements de Golar a été de 41,4 millions $ au cours du deuxième trimestre 2020. Il faut toutefois noter qu’il est en baisse de 4% comparé à celui du premier trimestre 2020 s’achevant fin mars (43,1 millions $). C’est aussi une performance en baisse, lorsqu’on la compare à celle du deuxième trimestre 2020 (42,8 millions $).
Depuis sa mise en activité, le navire Hilli Esipeyo a déjà effectué 42 chargements. Le contrat avec Perenco prévoit qu’il soit utilisé jusqu’au deuxième trimestre 2026.
Il devrait sous réserve de la tendance des prix du gaz naturel sur le marché mondial, continuer de soutenir les revenus de Golar. En effet, les coûts d’exploitation sur le projet camerounais sont élevés, et la récente baisse tient plus de circonstances exceptionnelles.
Il faut noter que certaines réparations et activités de maintenance devront être effectuées sur le navire. Elles n’ont pu être menées en raison de la covid-19. Leur coût total est estimé à 3 millions $, soit la moitié des 6 millions $ de baisse des dépenses d’exploitation.
Agence Ecofin