(BFI) – La cession des 51% parts de la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) au groupe singapourien a été réalisée pour un montant de 22 milliards de francs CFA (environ 40 millions de dollars).
Le gouvernement togolais a entériné la cession au groupe singapourien Olam de 51% des actions de l’Etat togolais dans le capital social de la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT), a-t-on appris jeudi dans un communiqué.
Réuni mercredi 02 décembre 2020, le conseil des ministres a adopté un décret autorisant cette cession pour un montant de l’ordre de 22 milliards de francs CFA (environ 40 millions de dollars), a-t-il précisé. Les actions de l’Etat togolais passent ainsi de 60 à 9%, tandis que celles des cultivateurs se maintiennent à 40%. Cette société nationale d’économie mixte assure la production, l’égrenage et la commercialisation du coton au Togo.
D’après les autorités togolaises, la cession a pour objectif de doubler les rendements de la NSCT, notamment en exploitant la carte de fertilité des sols, de moderniser l’outil industriel sur toute la chaîne de la production jusqu’à la transformation et de développer la marque « coton made in Togo » afin de jouir d’un meilleur rapport qualité-prix.
Le coton représente la première culture de rente des exploitations agricoles et la première culture industrielle du Togo. Pour 2020-2021, la NSCT envisage de produire au moins 152.000 tonnes de coton-graine sur une superficie minimale de 190 000 hectares.
Placide Onguéné