(BFI) – C’est dans l’optique de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue conforme aux standards internationaux les plus rigoureux que la banque s’est engagée à multiplier la création des agences à travers le territoire national dans le seul but de se rapprocher et satisfaire sa clientèle exigeante.
Sortie de l’administration provisoire en 2016, Commercial Bank Cameroon (CBC) affirme avoir doublé le nombre d’agences de son réseau ces deux dernières années. « Le réseau d’agences est passé de 8 à 19 ces deux dernières années, la dernière-née étant l’agence de Kousseri. Commercial Bank s’affirme désormais comme un acteur majeur du secteur bancaire au Cameroun. Au 31/12/2021, elle se classe 5e sur 15 en matière de crédits distribués à la clientèle (327,9 milliards) et 8e sur 15 en termes de ressources avec 341,09 milliards FCFA », renseigne la banque.
La CBC indique qu’elle a pu atteindre ses performances grâce à une démarche rigoureuse et pointue avec une attention particulière au feedback de la clientèle à travers des enquêtes de satisfaction, enquêtes mystère et la mise en place d’un système de gestion de réclamation clientèle et d’une plateforme d’écoute. C’est dans l’optique de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue conforme aux standards internationaux les plus rigoureux que la banque s’est engagée dans une démarche qualité. Le processus a connu une issue heureuse avec la certification ISO 9001 version 2015.
L’État contrôle 98% du capital de la CBC à la suite de la recapitalisation de cette banque à hauteur de 12 milliards de FCFA en 2013. Au terme de l’assainissement du bilan, la CBC présente au 31 décembre 2020 un produit net bancaire de 24,22 milliards de FCFA contre 12,33 milliards de FCFA trois ans plus tôt. Les provisions à la même date avoisinent 6,62 milliards de FCFA et le bénéfice s’établit à 3,60 milliards, soit une hausse de 44%, comparé aux 2,5 milliards de FCFA réalisés en 2019.
En mars 2022, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, a lancé le processus de finalisation de la restructuration de la CBC. Et conformément aux dispositions du plan de restructuration, l’État souhaite se désengager partiellement de la CBC, suivant le schéma ci-après : cession de 51% du capital de la banque à un partenaire stratégique ; ouverture de 30% de la CBC aux investisseurs de la Bourse de la Cemac (Bvmac) ; conservation du reliquat de 17% des actions de l’État dans le capital social de la CBC.
