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Le Passeport camerounais, leader en célérité et sécurité dans la Cemac

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En effet, le nouveau passeport camerounais est désormais disponible en seulement 48 heures, une avancée majeure par rapport aux délais précédents qui pouvaient aller de six mois à deux ans. Cette révolution vise à éliminer les longues files d’attente souvent observées devant les commissariats à l’émi-immigration, permettant ainsi aux demandeurs de ne plus avoir à se déplacer à Yaoundé pour accélérer la production de leur document.

Le nouveau passeport, dont le coût du timbre est passé de 75 000 FCFA à 110 000 FCFA, est présenté comme étant mieux sécurisé. Cela résulte notamment de l’implémentation d’un module de préenregistrement en ligne associé à un système de paiement électronique. De plus, il inclut la personnalisation des images par gravure au laser, une reconfiguration de divers éléments du design, l’ajout de nouveaux dispositifs de sécurité conformes aux normes internationales, ainsi que la possibilité d’intégrer ce nouveau système avec d’autres applications informatiques de l’État, selon la Délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN).

Cependant, malgré ces améliorations en matière de célérité et de sécurité, le passeport camerounais demeure classé parmi les moins puissants au monde. Selon la dernière mise à jour du Henley Passport Index, le Cameroun se situe au 91ᵉ rang sur 105 pays, offrant un accès sans visa à seulement 50 destinations, à égalité avec le Congo. Dans la zone Cemac, le Cameroun partage la dernière place avec le Congo. En comparaison, le Gabon, classé 81ᵉ mondial, permet de voyager sans visa dans 60 pays, suivi par la Guinée équatoriale (84ᵉ), avec un accès libre à 57 pays, et la Centrafrique et le Tchad, respectivement 88ᵉ, offrant l’accès sans visa à 53 pays.

Cette situation soulève des préoccupations, car la faiblesse du passeport camerounais entrave la mobilité des citoyens, que ce soit pour les affaires, les études ou les voyages d’agrément. Les difficultés à obtenir des visas pour les destinations populaires et les coûts associés peuvent limiter les opportunités pour les Camerounais à l’étranger.

Pour renforcer la puissance de son passeport, le Cameroun pourrait envisager d’améliorer ses relations diplomatiques et de négocier des accords bilatéraux favorisant la libre circulation. Une stratégie proactive dans ce domaine pourrait permettre aux citoyens camerounais de bénéficier d’une plus grande liberté de voyage à l’avenir.

Rédaction
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