(BFI) – La fin du contrat d’embouteillage des produits de Coca-Cola par Castel, laisse au brasseur français les coudées franches pour se réorganiser sur le marché africain. Et les eaux minérales ne font vraisemblablement pas partie de ses plans.
Le groupe Castel se dirige vers une réorganisation de ses activités sur le marché africain. La fin récemment officialisée de son partenariat avec The Coca-Cola Company est l’occasion de changements majeurs apportés à son positionnement global sur un continent où il demeure un géant de l’industrie de la boisson, notamment dans les régions francophones.
Dans tous les pays où il est implanté, ses filiales arrêtent d’embouteiller des produits Coca. La Solibra (Côte d’Ivoire), la Sobebra (Bénin) et Brakina (Burkina Faso) cèdent place respectivement à Carré d’Or, DONGACO SA et Coca-Cola Burkina Bottling Company, tandis que SOBOA (Sénégal) et SABC (Cameroun) vont suivre dans les prochains jours. Même son de cloche pour ses brasseurs en Angola et en Égypte.
Le groupe français serait aussi selon des sources médiatiques, sur une cession de ses marques d’eau minérales et gazeuses. Au total 17 produits sont concernés, dont Safia, Possotomè, Melliti, Marwa, Vitale, EauVive, Cristalline, Awa, Aquabelle et Ain Ifrane. Des acheteurs au Maroc et en Côte d’Ivoire notamment se manifesteraient déjà.
Castel pourrait dès lors se concentrer sur les bières, ses produits phares, et poursuivre sa stratégie d’expansion qui a connu un nouveau tournant en 2016, avec le rachat d’usines du brasseur danois Carlsberg au Malawi. Il pourrait aussi chercher à développer son segment jus avec les marques Youki, Top, et Sumol entre autres, ainsi que celui de la boisson énergisante avec XXL.