(BFI) – Du 29 au 31 mai 2024, l’événement qui est présenté dans une nouvelle formule va connaitre la participation de 13 pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie.
Après une période d’hibernation de trois ans, due à la pandémie du Covid-19, Festicacao et Festicoffee sont cette année de retour, sous une formule test de combinaison des deux manifestations. En effet, c’est l’esplanade de l’hôtel de ville de Yaoundé qui sera l’épicentre du plus grand événement de promotion du cacao et du café en Afrique, du 29 au 31 mai 2024.
Et de façon concomitante, le « Cacao&Coffee Festival » aura également lieu à Douala, dans les jardins de la Place du gouvernement. Cette manifestation est co-organisée par le ministère du Commerce du Cameroun, et le Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café (CICC). Elle sera l’occasion de plonger les consommateurs dans l’univers riche et savoureux du cacao et du café, avec en prime, une programmation variée d’activités pour tous les âges.
Ce sera par ailleurs une plateforme d’échanges entre les acteurs du segment de la transformation, en vue d’une valorisation plus accrue du cacao et du café du terroir. Mais également, un moment de diverses formations en direction des jeunes, une compétition sur le café et de nombreuses animations, entre autres. Vitrine pour les produits locaux, ce festival est aussi un catalyseur pour le développement économique et social de l’Afrique centrale, et s’adresse aux professionnels du secteur.
Il faut dire que ce double évènement se déroule dans un contexte spécial, marqué par des prix au producteur favorables, tant pour le cacao que le café. A cette occasion, l’on annonce la présence de 13 pays, à savoir : la Belgique, la Côte-d’Ivoire, la France, le Gabon, le Ghana, la Grande Bretagne, l’Inde, l’Italie, le Libéria, la République Démocratique du Congo, le Sénégal, le Togo et la Tunisie.
Et les invités, à cette occasion, sont triés sur le volet, avec entre autres : le directeur exécutif de l’Organisation Internationale du Cacao, Michel Arrion, le président du Conseil International du Café, Enselme Gouthon, l’ambassadeur, représentant permanent de la Côte-d’Ivoire au sein des Organisations Internationales des Produits de Base à Londres, Aly Touré, la présidente de Lady Agry, Mme Hylary Barry, la Confédération des Chocalatiers et Confiseurs de France, représentée par Paul Hevin, Christophe Bertrand et Olivier Bordais, la société Puratos, l’un des plus grands chocolatiers au monde, les directeurs généraux du Conseil Café-Cacao de Côte-d’Ivoire, de la Caisse de Stabilisation et de Péréquation du Gabon et de l’Office National des Produits Agricoles du Congo.
« Sans conteste, il s’agit donc d’un évènement dont le spectre de rayonnement se hisse désormais à un niveau international, sinon planétaire, qui traduit à suffisance la pertinence des politiques publiques mises en œuvre par le gouvernement », a dit le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, au cours de l’échange avec la presse, en présence de son collègue de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbaïrobé.
C’était également en présence des responsables des principales structures nationales des filières cacao et café : l’ONCC, le CICC et le Fodecc.
Par ailleurs, Mme Akanksha Kupta, experte internationale en la matière, de nationalité indienne procédera à la formation de 30 torréfacteurs camerounais, ainsi que des équipes de l’Agence des Cafés Robusta d’Afrique et de Madagascar au cupping du café, c’est-à-dire à la dégustation du café.
Il faut rappeler que le Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café est une association dédiée au développement et à la promotion des filières cacao et du café au Cameroun. Sa mission est de soutenir les producteurs et de garantir la qualité des produits pour les marchés locaux et internationaux.