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Le Congo va adopter une nouvelle norme comptable

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(BFI) – Dès le 1er janvier 2024, le gouvernement congolais implémentera une nouvelle norme comptable dénommée « Comptabilité en droits constatés et patrimonial« . Un atelier spécial préparant la mise en œuvre de cette réforme a été ouvert le 20 mars, à Brazzaville, au profit d’experts comptables évoluant dans le secteur public.

Une quarantaine d’experts comptables venus de diverses administrations publiques participe au séminaire atelier présidé par le ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, Ludovic Ngatsé. Jusqu’au 24 mars, les experts comptables vont apprendre de nouveaux mécanismes, une initiative s’inscrivant dans le cadre du processus de réforme engagé dans la gestion des finances publiques. « Notre ambition est de disposer dès 2025 d’une information financière et comptable complète et de qualité, en adéquation avec les meilleures normes internationales. Celle-ci permet de fournir des outils appropriés d’aide à la décision, d’assurer une gestion efficiente des deniers publics. L’objectif est de répondre aux attentes des décideurs publics, des partenaires techniques et financiers, de la représentation nationale et celles des citoyens », a souligné Ludovic Ngatsé.

Cette nouvelle comptabilité, a renchéri le ministre, « introduit un nouveau paradigme » qui se caractérise par quatre aspects. Il s’agit, entre autres, d’une connaissance exhaustive et sincère du patrimoine de l’Etat pour une gestion optimale par les ordonnateurs ainsi qu’un élargissement du champ de la comptabilité générale de l’Etat.

Pour mener à bien la réforme, a précisé le ministre du Budget, son département doit s’appuyer sur les outils juridiques, notamment sur la Cour des comptes et de discipline budgétaire.

Dans la mise en œuvre de la réforme, le président de cette institution, Charles Emile Apesse, a fait savoir que la Cour des comptes joue un rôle capital en ce sens qu’elle œuvre dans la certification des comptes publics et leur transparence.

 Ainsi, avec sa loi organique imminente, elle devra déployer beaucoup d’initiatives en matière de transparence des comptes publics, en veillant à ce que les « opérations financières publiques obéissent à la légalité et la publicité ». « La Cour des comptes et de discipline budgétaire devra contrôler régulièrement les contrats entre l’administration et les entreprises publiques ou privées. Elle doit veiller à ce que les partenariats public-privé s’appuient sur des bases juridiques, avec l’appui des commissions parlementaires », a indiqué Charles Emile Apesse.

L’ouverture de l’atelier a eu lieu en présence de plusieurs responsables des organismes partenaires dont  celui du Fonds monétaire international.

Rédaction
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