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Le Congo a identifié des risques visant à paralyser l’économie locale en 2022

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(BFI) – Les risques concernent principalement une éventuelle baisse de la croissance économique de la République démocratique du Congo courant cette année. Selon le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, il est important de maintenir les politiques macro-économiques prudentes et les réformes structurelles pour soutenir la reprise économique et renforcer la résilience.

Le gouvernement a échangé avec le Fonds monétaire international (FMI), dans le cadre de l’évaluation globale du Programme triennal. Il en ressort des perspectives économiques largement favorables, a expliqué le ministre Nicolas Kazadi. Toutefois, des risques de baisse de la croissance du pays en 2022 pèsent sur ces perspectives, a-t-il renchéri. Et cette crainte se confirme au fil du temps, sous l’effet des évolutions externes. L’autre risque est lié aux événements qui se déroulent en Ukraine. En effet, selon le FMI, ils contribuent à la hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires et de l’énergie, ainsi qu’à la volatilité des prix des minéraux. Par conséquent, il y a ici un risque réel pour l’inflation et la croissance. Cette inflation s’élevait à 5,3 % à la fin de l’exercice 2021.

Pour préserver les fondamentaux, il faut le maintien des politiques macro-économiques prudentes et l’intensification de la mise en œuvre des réformes par les autorités en vue de soutenir la reprise économique et renforcer la résilience. Toutefois, le passage en revue de quelques chiffres de la situation de 2021 a conduit également la République démocratique du Congo et le FMI à constater le rebond de la croissance estimée à 5,7 %. Ce rebond est l’œuvre de la reprise du secteur minier et des services. S’adressant aux autorités congolaises, la mission du FMI qui a séjourné à Kinshasa entre le 1er et 7 mars a invité le gouvernement à accumuler les réserves d’échanges en devises et à maintenir des politiques macroéconomiques prudentes pour renforcer la résilience du pays face aux chocs extérieurs. Pour le FMI, il faut une transparence dans la fixation des prix du carburant et la surveillance de l’impact de la subvention sur le budget.

Dans le budget 2022, il y a bien une augmentation des dépenses d’investissement public, financées en partie par l’allocation de DTS.  Du côté du FMI, l’on réaffirme la détermination à appuyer les autorités congolaises pour renforcer la capacité et la gouvernance des institutions en charge de la mise en œuvre, du suivi et de l’exécution des projets. Enfin, les discussions entre les deux partenaires ont permis de mettre un accent particulier sur les possibilités d’intensifier les réformes structurelles pour soutenir la reprise. A cet effet, le FMI appelle au vote de la nouvelle loi sur les banques commerciales et la loi anti-blanchiment pour renforcer la supervision bancaire. L’amélioration de la gouvernance reste aussi un grand défi, en particulier dans la gestion des ressources extractives et des finances publiques, ainsi que l’amélioration du climat des affaires. Il s’agit de favoriser une croissance tirée par le secteur privé. En outre, les réformes structurelles vont permettre d’augmenter la résilience économique, de contribuer à la diversification de l’économie et d’améliorer le niveau de vie des citoyens.        

Placide Onguéné

Rédaction
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