(BFI) – Le Salon de l’action gouvernementale (SAGO) se tient au Palais des sports de Yaoundé depuis le 22 juillet. A travers ce rendez-vous annuel, le gouvernement camerounais souhaite vulgariser les politiques publiques et susciter l’adhésion massive des populations aux actions entreprises par l’exécutif.
Le thème retenu cette année pour la 12ème édition du Salon de l’Action Gouvernementale (SAGO) est « Développement des infrastructures et transformation structurelle de l’économie camerounaise ». A travers cet évènement, le gouvernement camerounais souhaite vulgariser les politiques publiques nationales et susciter l’adhésion massive des populations aux actions entreprises par l’Etat.
https://www.youtube.com/embed/qAMqONUcO6c?feature=oembed Les activités se déroulent sous forme d’expositions, de conférences-débats et des rencontres B to B depuis le 22 juillet 2023 au Palais des sports de Yaoundé. Les différents départements ministériels, les collectivités territoriales décentralisées, les établissements publics administratifs, les projets et programmes gouvernementaux, les Petites et moyennes entreprises (PME) locales, ainsi que les partenaires techniques et financiers du gouvernement y prennent part.
Il faut rappeler que le gouvernement camerounais a amélioré son enveloppe budgétaire ces dernières années en matière de construction des infrastructures. L’on peut citer, par exemple, les infrastructures sportives et routières réalisées lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) que le pays a organisée.
Le Cameroun voudrait aussi booster son offre en énergie électrique avec la mise en exploitation progressive des différents barrages hydroélectriques construits dans certaines régions du pays.
Dans le secteur touristique, qui peine à décoller, le gouvernement envisage de mettre en place un système d’information sur les différents produits qui donneraient un nouvel élan à l’économie du Cameroun.
Les experts sont donc à pied d’œuvre pour trouver les voies et moyens afin de faire sortir les Camerounais des mauvaises conditions de vie à travers une communication optimale. «Certains citoyens ne connaissent pas les mécanismes de productions du pétrole. Nombreux se laissent par exemple servir de fausses informations sur les capacités de production de notre société, c’est pourquoi nous sommes au SAGO», déclare un cadre de la Société Nationale de Raffinage (SONARA).