(BFI) – L’enveloppe budgétaire de l’Etat du Cameroun telle que préparée par le Ministère des Finances (Minfi) se chiffre en recettes et dépenses à 4 858 milliards de Fcfa. Toutefois, cette prévision budgétaire devra encore être soumise aux arbitrages des services du Premier Ministre, mais surtout de la Présidence de la République.
Cette enveloppe budgétaire de l’Etat du Cameroun pour l’exercice 2021 préparée par le Minfi est en hausse de 449 milliards de francs CFA comparativement à celle de l’année 2020. En 2020 justement, le budget du Cameroun est de l’ordre de 4 409 milliards de FCFA. A souligner que le pays avait été contraint de revoir à la baisse ses prévisions budgétaires à cause des effets néfastes de la pandémie du coronavirus dont le premier cas a été enregistré au Cameroun en mars dernier.
En effet, dans une note datant du 03 juin, le Président de la République, Paul Biya avait signé une ordonnance modifiant et complétant certaines dispositions de la loi de finances 2020. Cette décision avait induit un collectif budgétaire, lequel avait fait passer le budget de 4951,7 milliards de FCFA initialement, a finalement 4 409 milliards de FCFA, soit une réduction de 542,7 milliards de FCFA. En outre, indique en sus la note d’information sus-évoquée, le budget devra être recentré sur la lutte contre la Covid-19 avec la création d’un compte d’affectation spécial dénommé « Fonds de solidarité nationale pour la lutte contre le coronavirus et ses répercussions économiques et sociales ».
Indiquons que selon un récent communiqué du Minfi, à compter de ce lundi, 09 novembre 2020, l’Etat du Cameroun compte apurer une partie de sa dette publique intérieure. Le montant alloué pour cette opération est de 50 milliards FCFA, apprend-on de ce document. La décision du membre du Gouvernement camerounais rentre « dans le cadre de la mise en œuvre des mesures de relance économique instruites par le chef de l’Etat à l’effet d’atténuer l’impact de la Covid-19, le ministre des Finances informe les opérateurs économiques, fournisseurs des prestations à l’Etat et aux entités publiques ».
Omer Kamga