(BFI) – L’enveloppe a été adoptée le mercredi 19 février 2025 à Yaoundé au cours de la deuxième session du Comité de pilotage du Projet d’Appui à la Gouvernance des Finances Publiques (PAGFIP). Ces travaux étaient présidés par le Secrétaire Général du MINEPAT, Jean TCHOFFO.
Après deux années de retard, le PAGFIP est désormais sur les rails. Son Plan de Travail et Budget Annuel 2025, adopté par les membres du Comité de pilotage le 19 février 2025, s’élève à 9,3 milliards de FCFA H.T (soit 10,6 milliards TTC). D’après le Coordonnateur du Projet, Lah KOUOTOU Valentin, ledit Plan a été élaboré avec pour ambition d’engager le maximum d’activités en 2025. Parmi les actions prioritaires à mettre en œuvre : la facturation électronique au niveau de la Direction Générale des Impôts, la digitalisation de la retenue à la source en vue d’optimiser la collecte des recettes fiscales, l’évaluation du système des marchés publics par la méthodologie MAPS, le renforcement des capacités des acteurs de la société civile, etc. En adoptant ce PTBA 2025, le Comité de pilotage a recommandé à l’Unité de gestion du PAGFIP de « redoubler d’effort dans la mise en œuvre du Projet, en tenant compte des contraintes spécifiques de l’année 2025 ».
Il faut également noter que la deuxième session du COPIL a permis aux membres de cette instance de passer en revue l’état de mise en œuvre des recommandations de la première session du COPIL tenue en décembre 2024, et celles de la mission de supervision du Projet effectuée en janvier 2025 par les équipes de la BAD.
Fruit de la coopération Cameroun-Banque Africaine de Développement (BAD), le PAGFIP est un projet d’appui institutionnel. Ce projet dont la durée de mise en œuvre est étalée sur la période 2023-2026, vise à renforcer l’assainissement des finances publiques au Cameroun, à travers l’optimisation de la collecte des recettes fiscales et la promotion de l’intégrité et de la redevabilité. En plus de sa composante support liée à la gestion du projet, le PAGFIP est articulé autour de deux composantes opérationnelles à savoir: le renforcement des capacités de mobilisation des recettes fiscales et l’appui au contrôle, à la transparence et à la redevabilité dans la gestion des finances publiques.