(BFI) – Tandis que les pays africains luttent pour se remettre de la pandémie de COVID-19, l’option du numérique s’impose à eux. A cet effet, le fonds monétaire international indique que l’introduction des solutions numériques dans chaque pays africain permettra à ceux-ci d’atteindre une croissance économique verte, résiliente et inclusive avec notamment une amélioration à l’accès à internet.
Alors que de nombreux pays africains sont lancés dans la numérisation de tous leurs secteurs économique et social, le fonds monétaire international se propose de les accompagner dans cette révolution numérique. Pour l’institution, les innovations numériques permettront aux pays du continent d’atteindre rapidement une transformation numérique qui leur permettra d’accélérer la connectivité, d’améliorer l’accès au financement et de créer des opportunités d’emplois.
« Nous avons fait de grand progrès au Nigeria pour la connectivité. Aujourd’hui, cela représente 90 % dans tout le pays et 70 % par ailleurs mais les écarts de 10%. Ces écarts proviennent des zones rurales et c’est là où la grande difficulté se trouve » explique OMOBOLA JOHNSON, Présidente du “Alliance for Affordable Internet’’
D’après le Fond Monétaire International, plus de la moitié du monde en développement reste numériquement déconnecté. Une absence qui met ces pays à l’écart des milliards de dollars qu’ils peuvent tirer de ce marché. Pourtant grâce au numérique et ses dérivés, l’Afrique pourrait mieux se positionner pour une croissance verte, résiliente et inclusive.
« C’est vrai qu’au Nigeria nous avons déjà mis en place ses connexions et ceux en encourageant la collaboration entre les réseaux communautaires et nationaux et les premiers ont un espaces grâce aux subventions et aux niveau national le spectre doit être élargie et la connectivité pour toucher les communautés. Ensuite ce qu’il nous faut faire c’est l’appropriation des différents dispositifs tout d’abord c’est une question d’impôts, réduire les impôts, les taxes » conclu-t-elle.
La platform « we are tech africa », révèle que le taux de pénétration internet varie d’une région à une autre sur le continent. Estimé à 66 % en Afrique australe, il est seulement de 24% en Afrique centrale. Pour le Fonds monétaire international, les solutions numériques permettront aux pays africains d’obtenir une croissance plus équitable et résiliente et de bénéficier des opportunités liées à une connexion améliorée. D’autre part, le secteur privé africain précise qu’une technologie numérique sûre et efficace est devenue essentielle au développement économique.
Félix Victor Dévaloix