(BFI) – Pendant deux jours, le Conseil d’administration et la direction générale de l’Agence de régulation des télécommunications ont été imprégnés du nouveau cadre juridique de l’entreprise en vue d’une meilleure performance.
Elaborer des outils modernes de gestion des ressources humaines, notamment un plan d’organisation et une gestion des effectifs sur les standards internationaux. C’est l’un des défis que se lance l’Agence de régulation des télécommunications (ART), à la faveur de la mise en conformité de son cadre organique et managérial, suivant le décret de juin 2019 portant statut général des établissements publics et des entreprises publiques.
Ledit décret a été décortiqué pendant deux jours au cours d’un atelier d’échanges et de débats sur le nouveau cadre juridique des établissements publics à Yaoundé. Les membres du conseil d’administration et certains responsables de la direction générale et autres personnels, principales cibles de cette rencontre, étaient édifiés sur le thème : « Comprendre le nouveau cadre juridique des établissements publics et ses principales implications dans le pilotage et le fonctionnement de l’ART ».
Comme l’a expliqué Justine Diffo Tchunkam, présidente du Conseil d’administration de l’ART, il était question de décrypter, s’approprier les dispositions du décret d’une part, et de transposer ses dispositions réglementaires substantielles dans le cadre organique de l’ART, d’autre part.
Selon elle, cette assise est donc d’une importance capitale. Son objectif étant le renforcement du système de gouvernance de l’Agence, en conformité avec les dispositions du droit Ohada, relatives à la gouvernance d’entreprises et au management des institutions modernes de régulation des activités économiques.
Concrètement, il est question pour l’entreprise de s’approprier ses engagements et de réadapter complètement le mode de gouvernance et de régulation du secteur. L’objectif est d’enregistrer un meilleur rendement dans le rapport annuel de performances qui est la boussole de l’Agence.
Philémon Zo’o Zame, directeur général est du même avis. Selon lui, il est impérieux pour le personnel de maîtriser le nouveau cadre juridique des établissements publics, car il en va de l’organisation et de la gestion de l’ART.
Christian Trésor Adong Baliaba