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« L’Afrique nous parle… » Carole Mbessa Elongo, promotrice du forum Pro Meet up and Learn

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(BFI) – Le forum international « Pro Meet up and Learn », dont la 2e édition a été lancée mercredi dernier à Douala a connu deux jours de travaux placés sous le thème : « Zone de libre échange continentale africaine : comment le financement et le développement de l’industrie peuvent être un support à la dynamique des pays membres ».

Carole Mbessa Elongo, la directrice générale adjointe de Business facilities corporation et promotrice du forum a axé les thèmes généraux du Pml 2021 sur l’agro-industrie, le portuaire et la logistique, le digital, le financement des Pme, les mécanismes de levée de fonds, le financement par partenariat public-privé-privé: «la zone de libre-échange économique africaine est un marché commun qui débute ses opérations. Elle représente un enjeu important pour le développement économique de l’Afrique, et charrie des opportunités considérables pour les créateurs de valeurs sur le continent. A ce stade il est nécessaire de déterminer les outils qui permettront aux entreprises présentes sur le continent, ainsi qu’aux Etats, de tirer parti de ce marché commun, unique par sa taille et son potentiel en adressant progressivement tous les défis qui sont greffés à son déploiement», a indiqué la manager lors de la cérémonie d’ouverture.

Officiellement entré en vigueur le 1er janvier 2021, la Zlecaf apporte une réponse à la faiblesse du commerce intra-africain qui se situe d’après l’Union Africaine à 7%. D’après le Traité de Kigali de mars 2018 portant institution de la Zlecaf, les pays africains en voie de développement disposent de 10 ans pour démanteler les barrières tarifaires sur 97% de leur commerce intra-africain. Ce délai est de 13 ans pour les pays les moins avancés. La Zlecaf représente un marché africain de 1,2 milliard de consommateurs avec un Produit intérieur brut cumulé d’environ 2300 à 3400 milliards de dollars. 34 pays, dont le Cameroun, ont ratifié le protocole de Kigali. 

Selon les interventions enregistrées, il est plus que temps d’inverser les choses. Une zone riche de 1,2 milliard de consommateurs et présentant un Pib combiné de quelque 3.000 milliards de dollars US (pour les 54 pays de l’UA), gagnerait à s’intégrer davantage. Et le rôle des entreprises dans cette marche vers une Afrique interconnectée business a été souligné. Notamment par Magelan Ombala, représentant du ministre du Commerce à l’ouverture des travaux. « Quels que soient les fondements solides des objectifs de la Zlecaf, ceux-ci resteront hors d’atteinte si les entreprises africaines ne sont pas en mesure de tirer parti des possibilités qu’offre cette zone en termes d’échanges et d’investissements », dira M. Ombala. « Il paraît donc essentiel que le secteur privé participe efficacement au processus de sa mise en œuvre, avec l’appui actif des gouvernements, de l’Union africaine et des partenaires au développement », a-t-il ajouté. Ce qui entre en droite ligne des vœux d’acteurs du privé, qui voient comme balises sur le chemin du développement, la création de champions nationaux, l’établissement de chaînes de valeur régionales, la transformation structurelle, l’emploi productif, etc.

Carole Mbessa Elongo, promotrice du PML, va énumérer d’autres conditions pour la success story continentale qui s’esquisse : des femmes et des hommes leaders ; un cadre structurel arrimé aux défis ; partenariat public-privé plus soutenu ; une agro-industrie de qualité et plus compétitive ; un secteur portuaire et logistique plus fluide et ultramoderne ; un secteur digital innovant et avant-gardiste ; des financiers ambitieux. « L’Afrique nous parle (… ) Elle nous indique que le moment est venu pour elle d’être une terre d’opportunités pour ses enfants », a également déclaré Carole Mbessa Elongo.

Dans son B to B avec de jeunes entrepreneurs camerounais, Achille Bassilekin lll est revenu sur les opportunités et projets à saisir par ces derniers. Le «Pro meet up and learn 2021» a connu la participation de diverses personnalités camerounaises et africaines à l’instar de Toyin Sanini, directrice générale de Emerging Africa capital group, Gregor Binkert, directeur général de BD consulting & Investment, ancien représentant pays de la Banque mondiale au Cameroun, les Pr. Touna Mama, Charles Binam Bikoi, Jean Emmanuel Pondi…

Omer Kamga

Rédaction
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